Bonsoir,

Le PA peut-il demander au GM d'affecter les agents dans les couloirs) pour renforcer la présence d'adultes afin d'éviter des actes de malveillance, de la part des élèves  alors que la mission de surveillance ne relève pas de leurs attributions? Peut-il aussi obliger le GM et la SI de s'y coller également, en dépit de la masse de travail à l'Intendance notamment en cette période d'élaboration budgétaire?

Merci de vos réponses

Si par PA tu entends "proviseur adjoint", étant donné qu'il est aussi adjoint que moi, il peut toujours se gratter les rouflaquettes pour me donner un ordre quelconque, même formulé comme une demande.

Nous sommes d'accord. Il s'agit du Principal adjoint qui  a formulé cette demande en l'absence de la CE et de sa propre initiative. Mais je crains que la CE ne la suive dans cette direction. De toute façon, je n'ai nulle intention d'obéir au PA. La CT a dit niet pour la surveillance par les agents.

Ben t'as toutes tes réponses alors

Tu lui dis f*ck f*ck f*ck avec un grand sourire.

C'est sûr que je ne compte pas lui obéir. Mais imaginez que la demande vienne de la CE qui n'est pas encore manifestée à ce jour, suis-je tenue de me conformer à cet ordre de ma supérieure hiérarchique?

Depuis des années, je suis convaincu de l'intérêt d'avoir des personnels techniques maison pour l'entretien même ménager dans les établissements scolaires.
-> Intérêt économique car on n'a pas d’actionnaire à rémunérer (maintenant si des collectivités paient une femme de ménage comme un prof ou comme un attaché, y'a peut-être un pb),
-> Intérêt social car ces boulots demeurent très ingrats et il est plus facile de se sentir concerné si l'on prend soin de "sa maison",
-> Intérêt éducatif car ces personnels peuvent jouer un vrai rôle dans l'éducation à la citoyenneté (les incivilités, le vandalisme, l'écologie sont leur métier de base et leur bon sens peut être utile) et
-> Intérêt sécuritaire enfin (très à la mode) car la violence est toujours moindre là où il y a présence d'adultes surtout s'ils sont concernés
alors oui, j'ai toujours donné des consignes pour que la présence et la vigilance des agents dans les interclasses soit massive dans les circulations...
Sinon, privatisons tout ça, et des "Florence Aubenas" (de mémoire) transparentes comme il se doit, polonaises ou asiatiques même, viendront nettoyer nos écoles la nuit...
Le sup l'a fait, je suis pas convaincu du résultat...

Tout dépend des circonstances:

En cas de crise, l'intendant, membre de l'équipe de direction, est à sa place dans l'établissement, pour faire face avec ses collègues et aux commande de son équipe, à l'urgence (même minime, si on veut mettre fin fin aux déclenchements d'alarme intempestifs, on ne va pas le faire tout seul).

ça brûle chez nous d'ailleurs et chez Lady G., en particulier.

Au quotidien, s'il vient me finir un mandatement et vérifier les OR correspondant, je veux bien prendre sa place.

Cher Monsieur Boloss,

..........
heu non, finalement rien.

J'avais écrit une longue diatribe que je viens d'effacer parce que c'est un débat que nous avons déjà eu au moins mille fois ici ou ailleurs.

Et ça ne sert à rien.

Sapotille a écrit:

C'est sûr que je ne compte pas lui obéir. Mais imaginez que la demande vienne de la CE qui n'est pas encore manifestée à ce jour, suis-je tenue de me conformer à cet ordre de ma supérieure hiérarchique?

Oui, si cela reste exceptionnel.

Demander exceptionnellement à un gestionnaire de surveiller les élèves c'est possible, s'il n'y a pas d'autres solutions, cela peut s'envisager une fois ou deux.

Cependant si l'ordre devenait répétitif on aboutirait clairement à une dégradation des conditions de travail par rapport aux missions normalement dévolues à un gestionnaire, et là, ça peut faire mal.

Non, le gestionnaire n'ayant aucun pouvoir de nature disciplinaire sur les élèves, il n'a rien à faire dans une mission de surveillance.

Qu'on y colle les professeurs, qui sont d'ailleurs responsables de leurs élèves durant les interclasses...
Evidemment, un CE qui aurait le courage de demander ça...faut pas rêver, hein !

En attendant, accepter de faire cela revient à accepter le fait que nos missions sont perçues comme secondaires et dispensables.Et que c'est normal.

Les personnels territoriaux n'ont pas à faire de la surveillance : ils ont un travail qui devrait les occuper suffisamment. Si ils ont du temps libre pour se promener dans les couloirs c'est que l'établissement est surdoté.
C'est pareil pour le gestionnaire.
Faut arrêter de prendre les non-enseignants pour les pigeons de service, les bouches-trou corvéables à merci.

Maintenant, quelqu'un qui fait le ménage dans le couloir, le hall, les lieux de circulation... c'est de la présence d'adultes qui peut en dissuader quelques uns de faire des bêtises. Idem pour l'ouvrier d'entretien ou nous-mêmes quand nous nous déplaçons dans l'établissement.

Peut-être voulait il simplement dire de ne pas disparaitre quand les élèves sont là.

En fait, si on voit un élève là où il ne devrait pas être.... s'informer (l'accompagner à l'infirmerie, vie scolaire, chef, etc..) /si pas possible, le signaler à la vie scolaire qui s'en occupera (ou au PA quand il y en a un) . avec plus ou moins d'urgence (savoir si c'est normal qu'il y ait des élèves seuls à tel endroit à telle heure et récurrent)

Bolckhaus a écrit:

Non, le gestionnaire n'ayant aucun pouvoir de nature disciplinaire sur les élèves, il n'a rien à faire dans une mission de surveillance.

Qu'on y colle les professeurs, qui sont d'ailleurs responsables de leurs élèves durant les interclasses...
Evidemment, un CE qui aurait le courage de demander ça...faut pas rêver, hein !

En attendant, accepter de faire cela revient à accepter le fait que nos missions sont perçues comme secondaires et dispensables.Et que c'est normal.

Donc si vous voyez un élève en train de dégrader du matériel, de fumer un pétard dans un wc ou d'étrangler un petit camarade, vous regardez ailleurs (comme beaucoup d'autres malheureusement...)??? 

Au contraire, je filme la scène et je la poste sur Youtube. C'est comme ça qu'on fait maintenant, quand on est pas un boloss.