Mon AC a fait office de tuteur non officiel en son temps - le dispositif n'existait pas alors. Et ma foi, je m'en suis remis.
Mais c'est effectivement, à mon sens, un pis-aller.
En revanche, si le dispositif existe, autant que ce ne soit pas un AC, même si ce n'est pas celui en "titre". Non pas qu'ils ne sont pas assez bons pour ça, mais ils ont tous, malgré une réglementation assez encadrante, leurs méthodes et autres marottes non transposables de l'un à l'autre. Et si le tuteur est l'AC en titre, je trouve que cela brouille les cartes.
Déjà que le lien hiérarchique informel est une souvent une réalité, il me semble plus utile d'avoir le regard d'un(e) collègue qui peut justement expliquer la variabilité des méthodes et montrer qu'il y a quand même une marge de discussion. Et il peut y avoir frittage avec un AC qui peut être nul, acariâtre ou complètement khon(e) (si si, y en a !
, j'en connais dans chaque catégorie), voire même, la galère, les trois à la fois. Il n'y a pas que des CE qui posent problèmes aux collègues débutant(e)s. Donc avoir la possibilité d'un appui d'un ses pairs peut faciliter la vie.
Mais bon, après tout, y a aussi des tuteurs qui sont des gros nazes, et là, on peut trouver la vie injuste (déjà que les débutants découvrent avec effarement que dans ce boulot on fait pas "de la conception, du pilotage et surtout du management" mais qu'on saisit "des factures ou édite des menus."
).
Personnellement, je donne aussi quelques conseils sur l'attitude à adopter avec son AC, y compris quand les demandes ne sont pas réglementairement justifiées, ce qui serait ridicule si j'étais moi-même l'AC
.