Bonjour,
c'est une première, mon fournisseur m'envoie 2 palettes de produits d'entretien par un livreur qui refuse d'entrer dans la cour de l'établissement, pour des raisons de responsabilité (présence d'élèves).
J'imagine mal mon agent défaire ses palettes sur le parking... ni-même faire 2 X 200 m de transpalette sur sol vaguement caillouteux... A côté de cela nous avons des travaux, surveillés par un coordinateur ESP, qui génèrent un certain trafic : la règle, c'est d'éviter les récréations, évidemment, mais rien de plus !
Il abuse ou ces pratiques sont, comme on a pu me le dire, au bon vouloir du livreur ?
merci de vos avis

Et il refuse de livrer en ville parce qu'il pourrait y avoir des piétons?   

Note pour plus tard : mentionner le lieu de livraison au sein de l'EPLE sur le bon de commande/marché.   

ce ton me rassure...
mais c'est vrai qu'entre temps un autre fournisseur m'a confirmé que le livreur n'était pas obligé de.

si c'est précisé sur le bon de commande, à mon sens la livraison fait partie des conditions d'exécution du contrat, si refus du livreur, refus de la marchandise, il repart avec...

De mon point de vue, la livraison doit se réaliser dans l'enceinte de l'eple. Dans le cas contraire, personne ne doit attester de la livraison. A la limite, si le parking est dans l'eple, je peux comprendre le transporteur et, dans ce cas, il faut blinder le bon de commande. Franchement, je ne me vois pas accepter et faire déposer le mobilier de 3 salles de classe sur le trottoir.
Après, selon l'établissement, on peut imaginer une sorte de plan de prévention pour les livraison qui serait joint à toute commande associée à une livraison "lourde" afin d'éviter tout risque ave les usagers de l'établissement.

Il n'y a pas à tergiverser c'est juste un gus qui ne sait pas quoi inventer.

C'est son petit pouvoir du moment.

Il ne veut pas livrer dans l'établissement ; et il n'y avait rien en ce sens dans les conditions du fournisseur ?
Trois solutions.
Soit il repart avec sa marchandise et il s'expliquera avec le fournisseur que j'informerai qu'il vient de perdre un client.
Soit il dépose sur le trottoir et n'aura aucun bon de livraison signé ; ce qui rendra le paiement fort aléatoire.
Soit j'ai le temps de jouer au plus Kon et je vérifie minutieusement la livraison en déballant et vérifiant qu'il ne manque rien et que rien n'est abimé (ça peut prendre un certain temps).

Mais le mieux est d'imposer les conditions de livraison sur le bon de commande (ou dans l'appel d'offre du marché) si on sent qu'il peut y avoir un problème (lieu, date, horaires, etc...), dès lors c'est contractuel.

Je dis ça comme ça, mais les collègues qui utilisent les approvisionnements GFC indiquent très clairement le lieu de livraison sur le bon de commande.

volcan a écrit:

Soit j'ai le temps de jouer au plus Kon et je vérifie minutieusement la livraison en déballant et vérifiant qu'il ne manque rien et que rien n'est abimé (ça peut prendre un certain temps).

j'adore ce volcan, même s'il ne vient pas se faire offrir des pots à l'AJI.

Winnie a écrit:

Je dis ça comme ça, mais les collègues qui utilisent les approvisionnements GFC indiquent très clairement le lieu de livraison sur le bon de commande.

Très juste 

Merci pour ces éléments,
"évidemment" j'utilise GFC pour les approvisionnement, le point de livraison est indiqué mais peut-être pas assez précis (en même temps, "dans la cour, au pied du bâtiment A, devant la porte du local de stockage des produits ménagers", je crois que ça ne loge pas...)
Je regrette de ne pas avoir eu, sur le moment, la sagacité de Volcan, je me serai bien amusé...
En tout cas, je vous rassure, la marchandise est repartie et un courriel au fournisseur et au responsable du marché (groupement d'achats) est déjà dans les tuyaux.
Là où je reste perplexe, c'est à propos de l'existence d'une norme précise sur les points de livraison.

puskas a écrit:

Là où je reste perplexe, c'est à propos de l'existence d'une norme précise sur les points de livraison.

C'est pourtant pas compliqué.
Où c'est dedans, ou c'est dehors.
Et dehors, c'est partout, donc nulle part.
Il y a une adresse indiquée, c'est à cet endroit, pas devant, à côté ou "à proximité, c'est à dire pas trop loin", comme disait Bobby Lapointe.
Donc dedans.

Soit le livreur obtempère, soit pas de signature sur le bon, et contact avec le fournisseur pour explication.

néthou, t'as pas l'impression de me rembarrer sèchement ?
Il y a plus stupide que de demander si, à votre connaissance, dans les textes et normes en vigueur, les points de livraison ne doivent pas remplir un minimum de critères, comme par exemple... être séparés des zones fréquentés par les élèves !
Que mon livreur soit un emmerdeur, je crois que tous le monde est d'accord !

Il n'y a pas très longtemps notre collectivité nous avait fait part de l'obligation de transmettre à chaque fournisseur "régulier" un protocole de livraison, avec indication des lieux de livraison, des précautions à prendre (présence d'élèves, de véhicules, etc), des personnels référents. Désolée de ne pas pouvoir être plus précise, faudrait que je cherche. Bien entendu, je n'ai jamais eu / pris le temps de rédiger un tel document...

puskas a écrit:

Il y a plus stupide que de demander si, à votre connaissance, dans les textes et normes en vigueur, les points de livraison ne doivent pas remplir un minimum de critères, comme par exemple... être séparés des zones fréquentés par les élèves !

C'est exactement le contraire, c'est au gestionnaire (à l'administration) de s'assurer que les élèves ne viennent pas jouer sur le lieu de livraison trop près du camion, étant en charge de leur sécurité.

Ca grouille de gamins ou quoi, ton affaire ? A tout bien réfléchir, si c'est le cas je comprends que le livreur ne veuille pas leur déverser ses cartons sur la tronche.   

puskas a écrit:

néthou, t'as pas l'impression de me rembarrer sèchement ?

Non, sinon je n'aurais bien entendu pas écrit ça si j'avais pu penser un instant que tu le prendrais pour toi...
Venant immédiatement après ton message, ça pouvait effectivement prêter à confusion.

C'était simplement en réaction à cette idée de texte sur les livraisons et aux interrogations là-dessus.
Je pense qu'il n'y en a pas, et si l'on veut vraiment se border, il faut l'indiquer sur les conditions de livraison; sinon pour moi, une adresse est une adresse, et même avec un texte un enquiquineur trouvera toujours le moyen d'enquiquiner.


(de plus je ne me permettrai rien avec un collègue qui, en ces temps de Coupe du Monde, a un avatar d'aussi bon goût sportif que celui du Major galopant, maître à jouer de la mythique équipe hongroise des années 50..., les p'tits jeunes qui nous gavent avec le SCB ne peuvent comprendre ce que football veut dire tant qu'ils n'auront pas vu comment jouait cette équipe...)

T'es gentil, mais bon, faudrait voir à sélectionner tes références..
J'ai des cousins vers chez toi aussi...

Tu peux pas comprendre, t'es trop jeune.
Et puis tout de suite la menace, ça sent le type pas sûr de lui, ça...

Bonjour,

De nombreux collègues invoquent souvent ici leur responsabilité, sandwich introduit en salle de restauration, fenêtre ou rambarde mal fixée, etc... alors pourquoi s'offusquer qu'un professionnel invoque la sienne, dans un domaine ou l'accident qui surviendrait serait dramatique et lui serait à coup sûr imputé ?

Ce sont les articles R4515-1 à R4515-11 du code du travail qui parlent du protocole de livraison à mettre en place entre l’établissement d'accueil et le transporteur. Ceci date de 2008, un seul fournisseur nous en avait fait la demande sans qu'il y ait eu de suites.

Pour ceux que cela intéresserait, un petit guide pas trop mal fait pour l'élaboration d'un tel protocole : Guide

c'est bon nethou, on est copain maintenant ! (tu as vu le doc "11 footballeurs en or" ?)

super Jingle, on avance ! Merci

http://www.cram-alsace-moselle.fr/Prevent/doc/pdfreco/protoc.pdf

Chers collègues du forum,
lecteur régulier mais non actif du forum depuis 7 ans, je vous avoue être très surpris voir même un peu effaré des réponses au sujet des problèmes de chargement/déchargement dans l'EPLE.
Tout d'abord je ne détiens pas la science, je n'apporte que mon avis.
Il existe effectivement un "machin" appelé protocole de chargement/déchargement obligatoire qui est défini dans les articles R4515-4, -6 et -9 du code du travail.
Ce protocole est le plan de prévention appliqué aux opérations de chargement et déchargement dans l'établissement. Il est en particulier nécessaire pour les opérations régulières (genre livraison à la cuisine) mais aussi ponctuel dont on peut supposer qu'elles induisent des risques (croisement avec la cour des élèves).
Pour moi ce protocole devrait obligatoirement être prévu et rempli lors d'un marché avec livraison de marchandise (cela permet de dire que l'on en a discuté et donc de commencer à se couvrir).

Merci Jingle, je prends (pour le jour où je m'ennuierai un peu...) !

Le nombre de trucs qu'on devrait faire et qu'on ne fait pas (moi le premier) :

http://www.ac-lille.fr/hygienesecurite/site/site_ihs.php?page=ressources/la_formalisation/Le_protocole_de_securite

puskas a écrit:

Que mon livreur soit un emmerdeur, je crois que tous le monde est d'accord !

en cette semaine de bac, un vieux souvenir d'échec et il en veut à l'EN   

volcan a écrit:

http://www.cram-alsace-moselle.fr/Prevent/doc/pdfreco/protoc.pdf

volcan a écrit:

Le nombre de trucs qu'on devrait faire et qu'on ne fait pas (moi le premier) :

http://www.ac-lille.fr/hygienesecurite/site/site_ihs.php?page=ressources/la_formalisation/Le_protocole_de_securite

Tout ceci est incontestable.

Mais si j'applique ça à la lettre le 1er janvier, la première livraison devrait intervenir à peu près vers la fin septembre au plus tôt...
C'est pas ça qui va aider le petit commerce bien de chez nous cher à Arnaud Montebourg.


Sérieusement, quand on voit le décalage abyssal entre les louables intentions dont ces protocoles sont le résultat et la réalité économique du secteur des transports concerné, on en reste un peu les bras ballants.

puskas a écrit:

c'est bon nethou, on est copain maintenant ! (tu as vu le doc "11 footballeurs en or" ?)

J'ai vu, c'est du Jean-Christophe Rosé de la meilleure veine (comme celui sur Fausto Coppi et le parallèle avec l'histoire contemporaine de l'Italie).
Je rêve de dégotter les images de matchs complets de cette équipe, mais je ne suis pas sûr que ça existe (le mythique 6-3 de Wembley en 53 contre les anglais).

Et c'est un amoureux de rugby qui parle...