SUPRESSION DES EQUIPES MOBILES ( espaces vert , electriciciens , peintres ) pour raison budgetaire sois disant pour laisser la place aux entreprises prives pour qui le seul but est l argent , pas la qualite du travail ni la gestion des eleves , cette gestion de l education nationnal nous l avons . alors rassemblons nos forces entre emops pour que le service public reste a la service de nos enfants . mobilisons nous , tous , tous departements . LE PRIVE est aujourd hui plus efficace , moins cher , on nous prend pour des imbeciles ,; ET cela devrais faire des economies ???????  EMOP PEINTRE CONSEIL GENERAL DES BOUCHES DU RHONE .ENSEMBLE CONTRE CETTE SUPERCHERIE .MERCI DE VOUS MOBILISE CAR LE SERVICE PUBLIC MEURT POUR L ARGENT

Un seul message est déjà de trop sur ce forum, Alain. Il y a d'autres médias pour vos revendications.

Il faut en finir avec l'ère des droits absolus..

Je suis pour la primauté du collectif sur l'individu mais pas au dépens de l'intérêt général.

A terme, même les missions des agents territoriaux doivent pouvoir être transférables au privé : entretien des locaux et restauration.

Dans mon établissement actuel, la plupart des agents ne mérite pas le statut privilège acquis.

Je ne suis pas pour le profit financier mais je ne suis pas non plus pour l'abus, le gâchis et les bras cassés.

L'autorité hiérarchique est minée dans les calculs procéduriers et politiques.

On ne peut que difficilement et désespérément faire évoluer les choses.

Les mauvaises mentalités se sont enracinées..

Intendant isolé a écrit:

Il faut en finir avec l'ère des droits absolus..
Je suis pour la primauté du collectif sur l'individu mais pas au dépens de l'intérêt général.
A terme, même les missions des agents territoriaux doivent pouvoir être transférables au privé : entretien des locaux et restauration.
Dans mon établissement actuel, la plupart des agents ne mérite pas le statut privilège acquis.
Je ne suis pas pour le profit financier mais je ne suis pas non plus pour l'abus, le gâchis et les bras cassés.
L'autorité hiérarchique est minée dans les calculs procéduriers et politiques.
On ne peut que difficilement et désespérément faire évoluer les choses.
Les mauvaises mentalités se sont enracinées..

Hélas, d'accord avec le constat d'Intendant isolé. Même si c'est politiquement incorrect.

Et lorsqu'un agent emop - ou pas emop - a réellement le sens du service public (et des enfants) il aura du courage à résister aux « camarades » . La territorialisation n'aura pas arrangé les choses du tout, en minant l'autorité hiérarchique, en ajoutant de l'esprit de clan et en multipliant les statuts et le copinage avec les élus et leurs « relais » administratifs et parfois syndicaux, devenus très proches .

St .

C'est scandaleux

Intendant isolé a écrit:

Il faut en finir avec l'ère des droits absolus..

Je suis pour la primauté du collectif sur l'individu mais pas au dépens de l'intérêt général.

A terme, même les missions des agents territoriaux doivent pouvoir être transférables au privé : entretien des locaux et restauration.

Dans mon établissement actuel, la plupart des agents ne mérite pas le statut privilège acquis.

Une chose est de souhaiter (légitimement) se débarrasser des bras cassés -ou censés l'être- qui veulent surtout chercher à en faire le moins possible, une autre est d'associer cela à des droits "absolus" ou des privilèges acquis.
Il y a autant de bras cassés dans toutes les catégories de fonctionnaires (j'omets volontairement tout le secteur privé dans lequel la problématique est exactement la même), administratifs (dont nous...) et profs compris, qui bénéficient de la même manière de ces droits absolus et des privilèges associés.
Quand le même discours sera tenu en balayant d'abord devant sa porte, il sera déjà un peu plus audible et surtout cohérent.

Quant au transfert au privé de l'entretien des locaux et de la restauration, je n'en vois pas l'intérêt en terme d'intérêt général comme mentionné plus haut; outre le fait que ce soit le meilleur moyen pour la profession de se saborder consciencieusement, il suffit de demander aux collègues qui gèrent un EPLE construit dans le cadre d'un PPP; à mon avis, c'est pas vraiment adapté au fonctionnement d'un EPLE. Je m'étonne d'ailleurs que l'ami Statis, si au fait de cette mutation rampante (et contagieuse), n'y ait pas pensé lui-même...
Et tant qu'à faire, après l'entretien des locaux et la restauration, on pourra également penser à transférer l'ensemble de la gestion, voire la compta, voire des missions d'enseignement.

Au nom de l'intérêt général, ça va sans dire.

néthou a écrit:

Je m'étonne d'ailleurs que l'ami Statis, si au fait de cette mutation rampante (et contagieuse), n'y ait pas pensé lui-même...
Et tant qu'à faire, après l'entretien des locaux et la restauration, on pourra également penser à transférer l'ensemble de la gestion, voire la compta, voire des missions d'enseignement.
Au nom de l'intérêt général, ça va sans dire.

  
l'ami te salue bien.
Arrivé ici à cause du 1er PPP concocté dans le Loiret.
Il a juste depuis constaté la dérive depuis la montée en puissance des CT, la difficulté d'améliorer les services lorsque de mauvaises habitudes se sont installées, en particulier en restauration, au point de souhaiter pour en avoir pratiqué plusieurs, un exemple parmi d'autres, la transformation de cuisines autonomes en cuisines satellites. Afin d'éloigner de ces personnels devenus de véritables parasites, puissamment protégés. Avec beaucoup d'efforts et d'énergie - une bonne dose de sens politique aussi - qui seraient bien mieux employés ailleurs au service des élèves voire des profs et autres personnels, on parvient à neutraliser ce genre de personnages. Alors, oui, en conséquence d'eux et de l'inertie - quand ce n'est pas plus grave - des barons en CT, on en arrive à souhaiter l'externalisation d'un certain nombre de tâches à cause de ces rigolos. Employés comme employeurs. Bref restreindre le périmètre du service public. Même si l'on sait ce que valent les requins et sponsors qui seront enchantés de soumissionner aux appels d'offres... Offre [du service public] c'est le mot juste.

St .

Statis a écrit:

on en arrive à souhaiter l'externalisation d'un certain nombre de tâches à cause de ces rigolos..

L'EMOP et les agents vus par Statis:

BUBU a écrit:

Statis a écrit:

on en arrive à souhaiter l'externalisation d'un certain nombre de tâches à cause de ces rigolos..

L'EMOP et les agents vus par Statis:

Ah, du tout, du tout, tu es dans le contresens (ou plutôt tu fais semblant). Le rigolo - façon de parler - n'est nullement un maladroit, c'est celui qui sait farpaitement l'usage d'un marteau et d'un clou, mais aussi comment ne pas s'en servir,  décider que ce n'est pas dans son rôlet.

Quoique que « Drôle de zoo » et « doses de rôles » c'est une assez bonne définition d'un bahut. Mais qui a le bon rôle ?

St .

Citation :

Ah, du tout, du tout, tu es dans le contresens...

Pas sûr.
Après le premier coup de marteau, le doigt devient bleu alors on fait illico un dossier d'accident du travail (on ne sait jamais) et on file voir un toubib qui a lu le serment d'Hippocrate en braille un soir de beuverie entre carabins. Arrêt d'au moins 3 semaines pour éviter les rechutes (et la contagion), et puis c'est l'épaule qui commence à faire mal (c'est que c'est lourd, un marteau), et puis le dos. Là, on rentre dans le domaine de tous les possibles médicalement invérifiables, et avec un dossier bien ficelé, on attend en étant payé à ne rien foutre par la CT qui ne peut proposer aucun reclassement (z'avez déjà vu des postes à profil rien que pour des glandeurs de niveau international ?).
J'en ai un comme ça depuis 5 ans (oui, j'ai bien dit 5), rattaché administrativement à l'EPLE, remplacé (ou pas) par des contractuels, et toujours payé en fin de mois. 

Sujet du jour: le courage politique.
Vous avez 3 H.

Statis a écrit:

décider que ce n'est pas dans son rôlet.

Faut reconnaître qu'à 50 ans, si t'as pas de rôlet, c'est que tu as raté ta vie.

néthou et BUBU, z'êtes plus... pires que moi !

  , comme signerait Aazute

C'est vrai que toutes les catégories de fonctionnaires sont concernées   .

Et justement, par souci de balayer devant ma porte que je parle de notre champ de compétence : les ATTEE   .

Moi je n'ai pas le luxe d'avoir un agent chef sur lequel m'appuyer, du coup le moindre dysfonctionnement remonte à mon bureau  .

Exemple d'un agent de maintenance qui est difficilement joignable   (malgré un mobile professionnel) lorsque les entreprises de maintenance se présentent.

Ce dernier, logé par NAS, mène une vie de "pacha"   et n'est pas concerné par les astreintes (internat), ni le SSi (la nuit) et après avoir terminé son service en milieu d’après-midi ( EDT négocié à l'arrache) chaque intervention vaut une récupération avec l’accord du CE.

J'en passe pour les autres aspects et autres métiers, exception de quelques valeureux agents dont l'engagement professionnel est irréprochable  .

J'ai de très bonnes relations avec le boss, qui lui sait au moins pourquoi il bosse dur et il a la reconnaissance en contrepartie  .

Pour l'instant ma conscience professionnelle m'aide à surmonter mais souvent, je me sens comme l'esclave de l'établissement   .

Une autorité fonctionnelle sans pouvoir disciplinaire c'est tout simplement "faire le sale boulot tout seul  ".

Y a pas, les aminches, quand on a de mauvais éléments, faut faire le boulot. J'ai à mon tableau de chasse trois très mauvais éléments qui n'ont pas été titularisés, retournés au néant qui correspondait à la qualité de leur collaboration à mon établissement. J'y ai gagné la considération de l'équipe, et le plus marrant, c'est que les profs-révolutionnaires-en-peau-d'lapin qui se mêlent de tout n'ont jamais capté !

Contrairement à mes profs et à pas mal de gens dans notre entourage professionnel, j'ai eu connaissance que pour les gens qu'ont pas de travail, y a des indemnités de chômage, une sécurité sociale pour quand ils sont vraiment malades, le RSA pour qu'ils ne meurent pas de faim... Alors je ne vais pas laisser des cossards pourrir l'établissement de mes élèves, j'ai pas de pitié.

Beaucoup répliqueront que le CE noiera le poisson, et que même dans le cas contraire la CT se cachera derrière son petit doigt. Possible. Mais quand il faut cogner, je cogne, et après je dors bien. Si cette résolution était correctement arrêtée par une majorité des collègues, et que l'aquoibonisme refluait un minimum, les lignes finiraient par bouger. Il n'est jamais trop tard pour se mettre au boulot.

L'intendant zonard a écrit:

Y a pas, les aminches, quand on a de mauvais éléments, faut faire le boulot.

L'intendant zonard a écrit:

(si) l'aquoibonisme refluait un minimum, les lignes finiraient par bouger. Il n'est jamais trop tard pour se mettre au boulot.

Je ne peut qu'approuver, j'ai aussi été largement partie prenante d'un licenciement.

Je n'en tire ni honte ni fierté, il faut faire les choses progressivement, sans émotion particulière et en laissant jusqu'au dernier moment la porte ouverte afin que la personne concernée puisse changer.

Et avant de virer les 'mauvais agents', ou envisager de privatiser des domaines que nous avons du mal à gérer on pourrait commencer par virer les 'mauvais chefs' qui n'appliquent pas les procédures disciplinaires lorsqu'il le faut et se dédouanent sur la CT, les syndicats ou je ne sais quoi d'autres.