- Taux de charges à payer :
Historiquement c'est un import de l'analyse financière classique type étude de compta. Son nom est délai moyen de paiement. A partir du bilan tu calcules le nombre de jour moyen mis pour payer une facture. Le montant des comptes 40, au bilan, c'est ton stock de factures à payer. Le montant de tes achats (60 à 65) c'est une année de factures. Donc si tu fait le ratio 40/(60 à 65), tu obtiens le pourcentage de facture de l'année à payer. Comme le bilan est une photographie de ton patrimoine à l'instant t. Tu peux appliquer ce pourcentage à une année (360) jours. Ton taux * 360 jours = délai moyen que la structure met pour payer ses factures.
Dans le public, ça choque, à cause du délai de paiement obligatoire à 30 ou 45 jours. La plupart du temps, cela permet de constater que la structure ne respecte pas la loi. Ça fait tâche. Donc, comme le bilan uniquement sorti en fin d'année, la parade a été d'invoquer les opérations de fin d'année. Comme TOUS les EPLE de France respecte la délai global de paiement (
), le stock de facture ne peut être du qu'aux opérations de fin d'année et seront donc TOUTES payées en janvier (le 2 de préférence). Le taux de charges à payer permet de voir combien de commandes sont faites en fin d'année, ce qui permet de montrer que si on commandait toutes l'année, ça serait mieux.
- Taux de non-recouvrement :
Même logique pour le recouvrement des factures. Comme un délai de recouvrement important, c'est polémique. Mieux vaut parler, de taux de non-recouvrement : si c'est pas recouvré, c'est pas parce qu'on met du temps à le faire, c'est parce qu'il y a des obstacles qui empêchent de faire le boulot.
Pour minimiser la polémique, avoir un délai global de paiement et/ou de recouvrement important, c'est pas grave en soit. A partir du moment ou tout le monde le sait, est d'accord avec ça ou s'accorde pour diminuer ces délais. Par contre, je trouve ça moche de se voiler la face.