J'ai lu les communiqués de "ai" sur le sujet. sans polémiquer il me semble que désormais il se place plus sur une logique d'interministérialité et de revalorisation globale de la Fonction Publique que sur les problèmes spécifiques à l'EN.

Mais bof.... en ce qui me concerne j'ai arrêté de vouloir jouer les Don Quichotte (même si parfois je charge encore un moulin ou deux, mais plus par habitude que conviction).

au vu de ce qui nous attend et comme ça pue ce serait plutôt Don Quichiotte! 

Herve a écrit:

fonctionnaires de l’EN en surnombre

On est le seul ministère où il y ait eu aussi peu de suppression de postes, et où il n'y en a désormais plus. Mais ce serait l'EN qu'il y aurait du "surnombre". T'as tout compris, toi ! C'est plutôt l'inverse qui va se produire : les petits malins qui s'étaient débrouillés à l'IRA pour ne surtout pas devenir gestionnaires risquent d'être obligés de nous rejoindre, contents ou pas. Et ils auront pour cadres (SG, comptables etc) des APAE connaissant bien le terrain du MEN, promus par fournées de 279 rien qu'à l'examen pro (auquel il faut ajouter le tableau d'avancement).

J'ai eu connaissance de document sur le groupe de travail de l'EN concernant les administratifs.
Rien sur les gestionnaires proprement dit, mais tout le monde sait désormais que pour notre ministère et nos syndicats le gestionnaire est un administratif comme les autres, exerçant des fonctions administratives comme les autres administratifs de l'EN. Seuls sont pris en compte désormais les grades, pas les fonctions.
C'est dans ce cadre que la seule "avancée"  concerne l'annonce d'un plan de requalification des ressources humaines qui sera mis en œuvre pour les trois prochaines années à partir de 2015 afin de favoriser l'adéquation du statut par les agents. Chaque année 200 adjoints pourraient être requalifiés en SAENES et 100 SAENES en AAE. Autre mesure : l'accès au GRAF pour les AAE (ex CASU compris) montera chaque année pour atteindre en 2017 10 % du corps (5% seulement en 2014) .

J'avais cru comprendre que ces réunions devaient traiter des conditions de travail, de la reconnaissance, de la pénibilité ; heureusement que je n'avais plus d'illusion : j'aurais pu être déçu. Ce n'est pas le cas : j'attendais rien, j'ai rien eu : normal, tout va bien.

Bon, bah tu viens de me plomber le moral direct pour le reste de ma journée. Parce que c'est pas comme si t'avais tort   

volcan a écrit:

J'avais cru comprendre que ces réunions devaient traiter des conditions de travail, de la reconnaissance, de la pénibilité ; heureusement que je n'avais plus d'illusion : j'aurais pu être déçu. Ce n'est pas le cas : j'attendais rien, j'ai rien eu : normal, tout va bien.

Nos conditions de travail sont idylliques (ou bordéliques je sais plus), nous sommes pleinement reconnus comme pigeons-chefs et la pénibilité est un mythe.

Les petits malins de l'IRA qui ont échappé à l'EN devraient recevoir une prime !

Je viens de recevoir un mail d'un syndicat, avec une enquête sur les conditions de travail à remplir en ligne. Je l'ai fait, on verra bien...

si ces blaireaux ont besoin d'une enquête c'est qu'ils ne lisent aucun forum ou n'observent rien depuis des années!
réveil bien tardif dicté par les circonstances.

Je suis bien d'accord, j'ai hésité, et puis je me suis dit que je ne pouvais pas me plaindre si je ne faisais même pas ça.

Atasta a écrit:

Je suis bien d'accord, j'ai hésité, et puis je me suis dit que je ne pouvais pas me plaindre si je ne faisais même pas ça.

Juste. J'ai d'ailleurs eu la remarque (justifiée) en ce sens d'un syndicat qui avait fait la même demande au niveau académique en n'ayant qu'un nombre de réponses minime.

Quand il s'agit de certains documents, les institutions concernées savent très bien quoi faire et sur quelles boites mél ou quelles boites aux lettres  envoyer les courriers.

volcan a écrit:

Atasta a écrit:

Je suis bien d'accord, j'ai hésité, et puis je me suis dit que je ne pouvais pas me plaindre si je ne faisais même pas ça.

Juste. J'ai d'ailleurs eu la remarque (justifiée) en ce sens d'un syndicat qui avait fait la même demande au niveau académique en n'ayant qu'un nombre de réponses minime.

En deux messages, de la situation des intendants - très indépendants dans leur tête et les uns des autres, de ces faits très seuls, sans pour autant avoir bâti un syndicat catégoriel - tout est dit.

St .

Statis a écrit:

de ces faits très seuls

Oui effectivement, c'est sans doute liée aussi à la responsabilité qui est la leur , l'absence d'homogénéité des pratiques renforcée par des rectorats qui diffusent des interprétations diverses et variées d'un même texte ... On peut saluer les associations de gestionnaires , agents comptables qui tentent de donner une cohérence à l'ensemble .

En ce qui concerne les syndicats , l'absence de remontées de données de la base traduit peut être aussi une lassitude de cette même base , sans volonté polémique aucune ...

Je voudrais être certaine d'avoir compris ce que vous dites statis: vous affirmez que certains intendants ne se sentent pas concernés par la communauté à laquelle ils appartiennent ? ou bien qu'on les empêche de se regrouper sous prétexte de corporatisme particulièrement néfaste à cette république à laquelle nous tenons tant ?
Pouvez-vous m'éclairer ?

saenesv a écrit:

Je voudrais être certaine d'avoir compris ce que vous dites statis: vous affirmez que certains intendants ne se sentent pas concernés par la communauté à laquelle ils appartiennent ? ou bien qu'on les empêche de se regrouper sous prétexte de corporatisme particulièrement néfaste à cette république à laquelle nous tenons tant ?
Pouvez-vous m'éclairer ?

Vous avez toujours du mal à comprendre ou admettre les propos d'autres forumeurs pour peu qu'ils divergent de votre interprétation de l'éducation nationale. C'est dommage. Mes propos n'ont rien d'abscons. En cas de doute à la première lecture, en faire une seconde. Je n'ai pas écrit ce que vous dîtes. Eventuellement faites recherches dans les messages de n'importe quel des clones. Ils sont sur ce sujet invariants depuis 2006.

Corrections syntaxique et orthographique après la contribution de spartacus

St .

Certes, nos fonctions sont prenantes et peu valorisées, mal connues et reconnues.
Mais, quand je lis vos remarques au sujet des "veinards" des IRA qui ont échappé à l'EN, je pose la question de ce qu'ils ressentent dans leurs administrations d'élite, et s'ils ne leur arrive pas aussi de souffrir.
Pour ma part, il m'arrive d'en avoir marre, de maudire les sautes d'humeur de mon CE, la nonchalance des CPE, le m'en foutisme des profs qui laissent la photocopieuse en rade, les agents planqués, et j'en passe, mais je me dis que j'ai un métier utile aux jeunes, je suis content de pouvoir les aider à étudier dans des locaux propres, bien équipés, de leur servir de bons repas, et j' ai au moins cette satisfaction-là.
Mais je manque sans doute d'amour propre et d'ambition...

C'est effectivement l'idée que l'on se fait de l'utilité de notre boulot qui change tout (hors cas de harcèlement où là, on a juste envie de s'échapper) et qui permet, à mon sens de supporter tous les désagréments de notre métier, sachant qu'il a aussi de sérieux atouts notamment celui qui fait qu'on n'a jamais le temps de s'ennuyer!   

spartacus a écrit:

mais je me dis que j'ai un métier utile aux jeunes, je suis content de pouvoir les aider à étudier dans des locaux propres, bien équipés, de leur servir de bons repas, et j' ai au moins cette satisfaction-là.
Mais je manque sans doute d'amour propre et d'ambition...

j'ai entendu ce matin sur France Info l'interview d'un philosophe qui a eu cette très belle phrase : « l'indice de la compétence, c'est le plaisir que l'on prend à travailler ».

Hippos a écrit:

c'est le plaisir que l'on prend à travailler

Et c'est quoi l'indice du plaisir que l'on prend à travailler ?

Titi a écrit:

Hippos a écrit:

c'est le plaisir que l'on prend à travailler

Et c'est quoi l'indice du plaisir que l'on prend à travailler ?

Le fait qu'on râle pas trop sur ce forum, notamment.     

Hippos a écrit:

« l'indice de la compétence, c'est le plaisir que l'on prend à travailler ».

Je vous raconte pas à quel point je suis devenu incompétent....   

On avait remarqué. Mais personne osait te le dire...  

Titi a écrit:

Hippos a écrit:

c'est le plaisir que l'on prend à travailler

Et c'est quoi l'indice du plaisir que l'on prend à travailler ?

Ca se voit à son avatar.

Isaac Newton a écrit:

On avait remarqué. Mais personne osait te le dire...  

 
  M'en vais le dire à M9-6, y te cassera ta gueule perfide rosbif (en attendant samedi) ! 

Bastien a écrit:

Ca se voit à son avatar.

Et encore l'original est pire , c'est bien simple tout le monde fuit en me voyant  

Si nos syndicats avaient fait un peu (beaucoup?) moins de politique pûrement politicienne orientée et un peu (beaucoup?) plus de défense des intérêts catégoriaux, donc en bref le job pour lequel ils sont élus, il y aurait sans doute moins de pbs.
J'exclus de ce constat personnel les braves agents syndiqués "de base" qui y croient mais oeuvrent trop souvent sans le savoir pour la gloriole des représentants nationaux (qui eux se recyclent fort bien à leur sortie).
J'ai arrêté de me syndiquer le jour où les syndicats ont indiqué publiquement pour qui il fallait voter, qu'il fallait soutenir les sans- papiers...etc... ce n'est pas leur job. 
c'est mon avis, je le partage, et regrette que ce soit ainsi.

Moi je n'en peux plus,  et je regrette de n'avoir pas postulé pour une mutation
J'occupe un prp, qui intéresserait des collègues
Un poste pourrait m'accueillir 
Ces projets peuvent arranger le rectorat
Est il encore temps d'après vous?

Un excellent ouvrage à ce sujet: travailler avec des co.s de Tonvoisin et son merveilleux site internet