une réponse au "cercle des recteurs disparus"

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/05/13052013Article635040274116956772.aspx

La Nuit du 4 août 1789 est un événement fondamental de la Révolution française, puisque, au cours de la séance qui se tenait alors, l'Assemblée constituante met fin au système féodal. C'est l'abolition des privilèges.

quelle fermeture d'esprit de celui qui répond à l'auteur de l'article...cela sera très dur de changer de telles mentalités préhistoriques, conservatrices centrées sur leur petites personnes.
Les ouvertures faites ces dernières années, par la droite...et que la gauche poursuivrait, c'est une bonne chose, de l'ouverture, de la respiration dans ce monde cloîtré, cela ne pourra qu'améliorer les choses

SSS333 a écrit:

quelle fermeture d'esprit de celui qui répond à l'auteur de l'article...cela sera très dur de changer de telles mentalités préhistoriques, conservatrices centrées sur leur petites personnes.
Les ouvertures faites ces dernières années, par la droite...et que la gauche poursuivrait, c'est une bonne chose, de l'ouverture, de la respiration dans ce monde cloîtré, cela ne pourra qu'améliorer les choses

Et là encore on "gesti nnarise" . Quelle horreur!

C'est vrai qu'empiéter sur un pré carré est toujours difficile à vivre.

N'empêche que la réflexion (dans la réponse) sur les erreurs de casting des recteurs non pédagogues prête à sourire quand on connait certains recteurs "pure souche".

C'est la première réflexion qui m'est venue. Lire un message qui critique la qualité des recteurs exogènes en oubliant la médiocrité notoire d'un certain nombre de ceux qui offraient tous les bons critères de pureté, c'est à la limite du délit de sale gueule. Quant à la remarque sur l'impossibilité pour ces "estrangers" de saisir la substantifique moelle d'une classe d'école, combien de recteurs issus du cercle des professeurs d'université en ont d'autre connaissance que leurs souvenirs?
Pousser le bouchon aussi loin, ce n'est même plus du corporatisme, ça relève du club privé, du clan, de la secte.

Moi ma première réaction c'est de franchement rigoler quand j'entends un prof de fac venir me parler de pédagogie en se plaçant sur le même plan qu'un prof du secondaire en face de sa classe de 30 élèves qu'il connaît, suit personnellement et côtoie chaque jour.
Je serai également curieux de connaître la proportion de recteurs qui ont réellement enseigné dans le secondaire, et combien de temps; m'est avis qu'il y aurait des surprises...


Edit: En fait, pas vraiment. A une écrasante majorité, les rectrices et recteurs actuels, dont les parcours sont évidemment brillants, n'ont jamais enseigné à titre professionnel devant des élèves. Certains suite à leurs titres universitaires ont même travaillé pour le privé, ce qui les place dans une position éminemment privilégiée pour être les spécialistes de la pédagogie que l'on nous présente. Mais on va encore dire que je suis d'une insigne mauvaise foi.

D'autant que l'intervenant, dans sa réponse, prétend connaitre des recteurs non issus du sérail et incapables de connaître le fonctionnement d'une classe. Je me demande bien lesquels. Cette prétention me paraît abusive.

Ensuite, et selon le même critère, on pourrait considérer que les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) constitueraient par leur connaissance de la classe un vivier valable de futurs recteurs.

SSS333 a écrit:

quelle fermeture d'esprit de celui qui répond à l'auteur de l'article...cela sera très dur de changer de telles mentalités préhistoriques, conservatrices centrées sur leur petites personnes.
Les ouvertures faites ces dernières années, par la droite...et que la gauche poursuivrait, c'est une bonne chose, de l'ouverture, de la respiration dans ce monde cloîtré, cela ne pourra qu'améliorer les choses

Cette personne devrait surtout éviter de manier des concepts qu'elle ne maîtrise pas. La gouvernance est le fait de faire intervenir de plus en plus d'acteurs dans les processus de décision et de mise en oeuvre. Cela correspond tout à fait à une certaine ouverture que la personne dénonce. Donc dire de l'École que sa gouvernance doit être l'apanage des pédagogues est une ânerie.

RETU a écrit:

D'autant que l'intervenant, dans sa réponse, prétend connaitre des recteurs non issus du sérail et incapables de connaître le fonctionnement d'une classe. Je me demande bien lesquels. Cette prétention me paraît abusive.

Comme la modification est récente, il ne doit pas y avoir beaucoup de ces recteurs 'exogènes".

Precilla viens (sur u autre post) de nous le rappeler fort à propos: il ne faut pas se moquer des plus élevés que soi. Le sort des recteurs ne doit pas nous laisser indifférent car l'article l'expose bien, ce qui est en jeu c'est la remise à plat d'un système autarcique qui se gère, se contrôle, se récompense tout seul et se comporte en grande famille fermée. En son temps, nous explique-t-il l'éducation était voulu automne au même titre que la justice.
La désacralisation a commencé depuis longtemps, à présent le détricotage de tous coté, aussi bien par le haut (recteur) que par le bas. Si l'éducation n'est plus un monde à part, pourquoi garderait-elle des agents comptables à elle? Réponse: elle ne les gardera pas, le mouvement est aussi enclenché.

officielEN a écrit:

Si l'éducation n'est plus un monde à part, pourquoi garderait-elle des agents comptables à elle? Réponse: elle ne les gardera pas, le mouvement est aussi enclenché.

Je ne sache pas que le fait que les comptables du secteur hospitalier relèvent du Ministère des Finances pose, en soi, un problème aux gestionnaires hospitaliers (dont je fus).

Sans doute pas, mais l'officiel des spectacles a raison de souligner ce mouvement qui déplaira à nombre des comptables de l'EN en poste (quasiment tous je pense) et effraiera les gestionnaires (à tort ou à raison).