ne surtout pas culpabiliser au contraire faire des sauvegardes c'est agir dans l'interet du service

c'est pourtant simple:

- vous n'avez rien fait de mal compte tenu des éléments qui étaient à votre disposition (à savoir l'effacement des données lors de la dernière mutation)

- les données sauvegardées sont par définition des données publiques car on n'est pas sensé faire du perso avec nos joujous.

- vous avez agi exclusivement pour la sauvegarde et la continuité du service public.

- compte tenu de la mutation du CE actuel, qui semble être en plus une rétrogradation en CE adjoint, il est fort probable que cet imbécile n'aie plus la moindre audience au Rectorat et qu'il vous serait facile de le démonter devant le SG ou le Recteur! il est impuissant face à vous.

- bref et en langage marmottéen: vous n'en avez rien à cirer de ces khonneries, pioncez peinarde, et attendez la neige!

Les collègues ont brillament démontré qu'il n'y avait d'autre faute que celle du CE qui reproche à une adjointe-gestionnaire de penser à la sécurité informatique de l'établissement.

Ce genre de comportement est pitoyable, mais il ne faut pas hésiter à en dénoncer le caractère odieux et ridicule.

Tu n'as aucun reproche à te faire.

Mais, au fait, dans quel coin ce sympathique PERDIR va-t-il sévir désormais ?

 

L'intendant zonard a écrit:

Diagnostic immédiat et certain : ce CE est un doublé d'un et d'un véritable .

Je vous trouve un peu rapide à juger ce CE.

Certes, l'enregistrement des données était une bonne initiative. Mais n'aurait-il pas mieux valu en discuter préalablement avec le CE ?
Imaginez qu'on enregistre l'ordinateur de votre secrétaire sans vous en parler. C'est assez intrusif.

A la limite, s'il ne voulait pas sauvegarder les données de la secrétaire, une fois informé, cela devenait son problème, et c'est lui qui se débrouillera.

Bonjour, avant de répondre, je souhaite vous dire que ce site devrait être obligatoire pour tous les salariés de France, chacun dans leur spécificité. Ce CE est mutée à Paris. Ce midi, en partant déjeuner, il m'informe qu'il veut me voir. Je lui demande si cela concerne notre problème d'hier. Il me répond que oui. Je lui réponds donc que je ne souhaite pas le rencontrer, que je souhaite une convocation officielle afin d'être assistée par un représentant. IL me  suit dans le grand hall de mon collège pour ajouter "C'est quand même bête !, je vous convoque demain". J'ai rétorqué que j'étais en vacances ce soir, et qu'il faudra attendre le 28 août. Il m'a dit qu'il me donnerait une copie du courrier qu'il envisage d'écrire, j'ai répondu qu'effectivement il se devait de le faire. Par contre, si la convocation n'est pas envoyée par recommandé avec accusé de réception, je peux ne pas me présenter à la date qu'il souhaite ? Enfin, il faut que vous sachiez que dans un livre que j'ai ouvert en juin 2011, j'écris les nombreux dysfonctionnement qu'il a effectués durant son séjour parmi nous. Si vous vous souvenez, il a laissé partir sa secrétaire avec plus 350 heures de travail non effectuées, cette dernière est partie définitivement le 30 juin de l'établissement sans même faire ses permanences et évidemment sans arrêt maladie. Il a accepté. Cette acceptation n'a donc pas permis un remplacement du 1er juillet à aujourd'hui ainsi que du 28/08 au 31/08. Le congé de dispo qu'elle a demandé est bien affiché comme démarrant au 1er septembre. ll a exigé (mais je ne l'ai pas fait) que j'apporte le café aux manifestants qui se trouvaient à 150 m à l'extérieur de mon établissement...Et j'en ai plus d'une cinquantaine de faits qu'il a exigés alors que ce n'était pas la loi. Alors, quand je recevrai sa convocation que dois-je faire ? Accepter le rendez-vous ? Honnêtement, je souhaite maintenant m'entretenir qu'avec quelqu'un du Rectorat ou de l'IA car avec toutes les preuves que j'ai, il faut maintenant que ça se sache au-delà de mon établissement. Je vous souhaite à tous de bonnes vacances mais vous espère encore très judicieux pour répondre à mes dernières interrogations.

Comme ça, dans un premier mouvement, je dirais que tu dois te défendre, bien sûr, sur le cas que tu nous as exposé, et sur tous ceux où tu es mise en cause. Ensuite je ne jouerais pas particulièrement les chevaliers blancs pour le reste des affaires que tu relèves dans ton dernier post. Ce ne serait plus tout à fait ton rôle, l'intéressé ayant déjà des supérieurs hiérarchiques à même d'évaluer sa manière de servir.

Bonjour,

J'ai connu une situation semblable, et j'ai appris, à mes dépens, que c'est le premier qui signale un fait qui a raison. D'un autre côté, le CE partant, est-ce que cela vaut le coup d'alerter le rectorat ?

Si tu es convoquée correctement, rends-y toi. Avec ou sans un conseil, c'est un détail. Et tu te contentes de répondre, ne jamais attaquer, ne pas être dans la réaction mais dans la description de la normalité de ton travail que tu as très bien comprise et respectée.

Si ce CE est nommé à Paris, c'est que le ministère a déjà de longue date fait le diagnostic que c'est un timbré absolu. Cette académie est en effet célèbre pour sa tolérance incroyable à un encadrement déficient. Les gestionnaires qui y travaillent y portent une croix à côté de laquelle la collection complète des autolaveuses de mon établissement me semblerait légère...

Sinon MISSPOP tu gagnerais à sauter une ligne de temps à autre. Et à t'inscrire.

RETU a écrit:

Je vous trouve un peu rapide à juger ce CE.

Certes, l'enregistrement des données était une bonne initiative. Mais n'aurait-il pas mieux valu en discuter préalablement avec le CE ? Imaginez qu'on enregistre l'ordinateur de votre secrétaire sans vous en parler. C'est assez intrusif.

A la limite, s'il ne voulait pas sauvegarder les données de la secrétaire, une fois informé, cela devenait son problème, et c'est lui qui se débrouillera.

L'adjoint-gestionnaire est en charge de la bonne marche de l'ensemble des missions d'administration de son EPLE, que le CE y trouve à redire ou pas. La "secrétaire du chef" est un personnel administratif que les textes réglementaires placent sous mon autorité, même si j'ai l'intelligence de tolérer que le CE se passe mon intermédiaire pour organiser le travail de ce service. Si "on" enregistre les données de mon service d'intendance, cela ne me pose pas de problème si "on" le fait dans le cadre de missions qui lui sont conférées par son statut -ce qui est le cas de l'adjoint gestionnaire- et dans le cadre d'une stricte confidentialité rendue nécessaire par la nature des données manipulées -ce qui est le cas d'un gestionnaire avisé comme MISSPOP l'est certainement.

Quand le chef s'en va, on s'inquiète surtout du service plutôt que de du petit quant-à-soi de celui qui s'en va. "Son" problème, non, mais celui de son successeur, et de tout l'établissement, ça oui !

Les éléments fournis par notre collègue sur le comportement de son chef m'ont immédiatement rappelé des situations que j'ai personnellement vécues, et je n'ai pas l'habitude de me tromper sur ce genre de diagnostic. Je précise que j'ai connu plusieurs modèles de CE insatisfaisants, mais les manipulateurs sont particulièrement dangereux, j'insiste bien, pas uniquement les perdir, mais où qu'ils se trouvent et qu'on les rencontre.

J'ai éventé un prof d'anglais manipulateur, sur un de mes anciens postes. Au boulot ça ne se voyait pas trop, mais il avait organisé un truc à l'extérieur que j'avais rejoint, où j'avais pu observer l'animal tout à loisir. Après quoi j'ai pris note de toutes ses petites pratiques caractéristiques de manipulateur : mensonge, dévalorisation d'autrui, redéfinition des "valeurs" en temps réel suivant son petit intérêt, incapacité à assumer les conséquences de son attitude, placement de coins de division entre les gens, habitude d'interrompre la parole des autres... la liste était effarante, encore plus complète que pour le cas qui m'avait personnellement touché quelques temps auparavant. J'ai croisé le conjoint et l'enfant de cet individu, ce n'étaient plus que des ombres : vous voyez ce que je veux dire, quand on voit un enfant qui n'a pas souri depuis plusieurs années ? Je n'ai pas cherché à savoir ce que cela donnait dans la salle de classe, mais à mon avis c'était assez violent aussi.

L'intendant zonard a écrit:

Si "on" enregistre les données de mon service d'intendance, cela ne me pose pas de problème ...

Moi si.

Si on on enregistre l'ordi de ma collaboratrice, en douce sans m'en parler, oui ça me gène. Je me dis que l'"on" pourrait aussi enregistrer en douce les données de mon ordi.

Bon ça ne mérite pas un rapport non plus, mais je ne trouve pas ça d'une correction absolue.

RETU a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

Si "on" enregistre les données de mon service d'intendance, cela ne me pose pas de problème ...

Moi si.

Si on on enregistre l'ordi de ma collaboratrice, en douce sans m'en parler, oui ça me gène. Je me dis que l'"on" pourrait aussi enregistrer en douce les données de mon ordi...

Ca dépend qui est le "on".

Si le "on" est mon adjointe et qu'elle sauvegarde les données du disque dur d'un personnel d'intendance, ça ne me pose aucun problème, c'est son rôle de veiller à la conservation des données.

Il en va de même du gestionnaire par rapport aux données professionnelles de la secrétaire du CE. J'ai d'ailleurs veillé à ce que les secrétaires du CE disposent de clés USB et je me soucie des sauvegardes sur la tête de réseau des données qu'elles utilisent.

Il y a d'autres problèmes entre la collègue et sa CE et l'histoire de la sauvegarde des données de la secrétaire du CE n'est qu'un prétexte, à mon avis, pour lui rentrer dedans (expression lapidaire mais évocatrice ).