Le gestionnaire se contente de gérer en bon père de famille alors que le manager anticipe, expérimente et, surtout, évalue.
Phrase (trouvée dans la gazette des communes ce jour) qui, à mon sens,illustre parfaitement le dénigrement du futur pour ce qu'il considère déjà être le passé. On oppose une définition restrictive: se contente (déjà il bosse le minimum syndical) gère (il ne développe rien) bon père de famille (bien gentil mais pantouflard) a une définition expensive (lui il est tellement actif qu'il va jusqu'à expérimenter, c'est à dire innover dans des solutions qui n'existaient pas jusqu'alors).
Bien sur cette phrase est bien bête à plus d'un titre. D'abord un bon père de famille se doit d'anticiper,ensuite c'est justement ce que l'on reproche aux banques aujourd'hui (jusqu'à menacer de les scinder) d'avoir trop expérimenté et pas géré en bon père de famille. Le service public a un devoir de prudence: il lui est interdit de se mettre en péril et, au contraire, il doit agir de manière prudente et pérenne.
Ceci dit qu'en pensez-vous? Le manager va-t-il remplacer le gestionnaire? Le manager pourra-t-il placer les fonds de son établissement? Quelle place pour le manager auprès du CE? La pub va-t-elle cibler le manager de moins de 50 ans? Enfin toutes questions relatives au manager qui vous viennent à l'esprit. Dernier jour d'école, c'est thème libre.