SOFIA

Bonjour,

Qui renseigne SOFIA dans vos divers établissements ?

Dans ma grande naïveté, je pensais que c'était plus au CDIste de le faire, puisqu'il ou elle a accès à BCDI (à moins que cela ait changé de nom ?). Et bien non, c'est la gestionnaire...qui doit reprendre toutes les factures et faire un inventaire des livres du CDI. Je rêve ou je suis encore à côté de la plaque ?

Merci pour vos réponses.

D'après ce que j'ai compris, il n'est pas question de reprendre l'intégralité des livres du CDI et de less rentrer dans SOFIA, facture par facture () mais seulement de rentrer les factures des bouquins achetés à partir de dorénavant. (mais p-ê ai-je mal compris)

Il me semble que c'est tout à fait de boulot de la CDIste : le gestionnaire n'est pas chargé de la conservation des matériels, des collections et des ouvrages servant à l'enseignement, c'est marqué noir sur blanc dans les circulaires de 88, 97 et la M9.6

perso je le fais moi-même, ainsi que le suivi des abonnements parce que vu la documentaliste ici... un peu comme l'assistante sociale, tiens !

Je suis bien d'accord avec Dupond, mais ici, la CDiste, c'est comme l'AS de Titigrigri. Elle ne gère pas les manuels scolaires, me pose les papiers sur mon bureau pour que je fasse les bons de commande, me refile ses enveloppes pour que je mette des timbres dessus, etc...Les textes de référence pour les CDistes, elle les connaît par coeur et est incollable dessus : elle applique à la lettre. Je me demande d'ailleurs ce qu'elle fait !

Dans de nombreux CDI, c'est moins de la moitié des ouvrages qui sont prêtés. Dans ce cas, hop, pas de SOFIA !

PS : CDIste, c'est moyen.

CDIste, c'est peut-être moyen comme abréviation, mais c'est tout à fait affectueux. C'était une blague, dans l'EPLE où je travaillais précédemment...

Winnie a raison.

Un jour, il y a fort longtemps, la cdiste est venue me voir toute affollée avec son enquête Sofia. Je lui ai fait remarquer que cela ne concernait que les vraies bibliothèques qui prêtent des livres plus que ponctuellement. C'est étonnant qu'un EPLE s'embête avec Sofia (j'en avais oublié le nom).

Pour les modos, une piste vers la fusion :

https://gestionnaires.actifforum.com/t6661-sofia?highlight=sofia

robin des bois a écrit:

Winnie a raison.

Un jour, il y a fort longtemps, la cdiste est venue me voir toute affollée avec son enquête Sofia. Je lui ai fait remarquer que cela ne concernait que les vraies bibliothèques qui prêtent des livres plus que ponctuellement. C'est étonnant qu'un EPLE s'embête avec Sofia (j'en avais oublié le nom).

Pas si étonnant que cela (note adressée aux recteurs- extrait) :

L’article R.133-1 du code de la propriété intellectuelle définit les bibliothèques concernées. Il s’agit des bibliothèques des collectivités territoriales, des bibliothèques des établissements relevant de l’enseignement supérieur, des bibliothèques des comités d’entreprise ainsi que « toute autre bibliothèque ou organisme mettant un fonds documentaire à la disposition d’un public, dont plus de la moitié des exemplaires de livres acquis dans l’année est destinée à une activité organisée de prêt au bénéfice d’usagers inscrits individuels ou collectifs », étant entendu que la notion de prêt, au sens de ces dispositions , se distingue de la mise à disposition à des fins de consultation sur place
Lorsqu’un EPLE dispose d’un centre de documentation et d’information (CDI) ou d’une bibliothèque scolaire qui répond à ces conditions, il doit déclarer les achats de livres réalisés pour le CDI ou la bibliothèque scolaire auprès de la société française des intérêts des auteurs (SOFIA), qui a pour mission d’organiser la répartition de la rémunération conformément à l’article L.133-4 du code de la propriété intellectuelle.
En conséquence il vous appartient, d’une part, d’informer les chefs d’établissement de votre académie de cette obligation qui n’entraîne pour les établissements aucune charge financière, d’autre part, de les assister pour déterminer si leur CDI ou bibliothèque scolaire répond ou non aux critères définis par l’article R.133-1 du code de la propriété intellectuelle.
Chaque EPLE dont le CDI ou la bibliothèque scolaire destine plus de la moitié de ses ouvrages à une activité de prêt devra alors répondre à la SOFIA en lui fournissant les éléments demandés relatifs aux achats des livres, notamment l’identité du fournisseur et le montant de l’achat

Par ailleurs

"les manuels et leur mode d'emploi, ainsi que les cahiers d'exercices et de travaux pratiques qui les complètent ou les ensembles de fiches qui s'y substituent, régulièrement utilisés dans le cadre de l'enseignement primaire, secondaire et préparatoire aux grandes écoles, ainsi que des formations au brevet de technicien supérieur, et conçus pour répondre à un programme préalablement défini ou agréé par les ministres concernés demeurent la seule exception à l’application du droit de prêt et échappent au plafonnement des remises et par conséquent au mécanisme de reversement"

Tout dépend aussi de l'interprétation des termes

"Toute autre bibliothèque ou organisme mettant un fonds documentaire à la disposition d’un public, dont plus de la moitié des exemplaires de livres acquis dans l’année est destinée à une activité organisée de prêt au bénéfice d’usagers inscrits individuels ou collectifs"

Il n'y a pas d'inscription au cdi en tant que telle, ainsi dans mon établissement ou sofia me demandait de renseigner l'enquête rétroactivement depuis 2005, j'ai décliné l'offre.

Une aimable collègue de l'académie a reçu une réponse de l'enquête SOFIA qui va nous passionner :

La gentille collègue a écrit:

Je les ai appelé puis mis un mail pour leur préciser que moins de la moitié des livres de notre CDI est destiné à une activité de prêt ; les livres sont en grande partie consultés sur place... et j'ai reçu la réponse ci dessous :

Réponse de SOFIA a écrit:

Madame,

D'après les éléments que vous indiquez, il apparaît que votre CDI ne constitue pas, à ce jour, une "bibliothèque de prêt" au sens de la loi.
Vous n'avez donc aucune autre démarche ni déclaration à effectuer auprès de nos services.
En revanche, si vos pratiques de prêt des ouvrages devaient évoluer, nous vous remercions de bien vouloir nous en informer.

Cordialement,

C'est bien ce qu'ils précisent dans leur bafouille mais je doute qu'il existe beaucoup d'établissements dont moins de 50% sont destinés à être prêtés. Attention, on n'a pas dit prêté dans les faits, juste destinés à l'être. De toute façon, c'est vraiment peanuts de faire ce truc. S'il n'y avait que ça, ce serait du bonheur.

Bah, dans un CDI on ne laisse pas sortir les périodiques, les BD, les ouvrages de référence... Il est facile de compter le nombre de prêts de l'année, et de le confronter avec le nombre d'ouvrages total, ça calme tout de suite ! Donc si la réponse de la collègue convient aux SOFIstes, on dira que pour une fois notre belle administration a raté une occasion d'emm.nuyer les gestionnaires d'EPLE. Si-si, ça arrive, exceptionnellement, mais on a d'autres cas.