Bonjour,

Un de mes agents des problèmes d'hygiène corporelle à tel point qu'après son passage dans un bureau, les gens sont contraints d'ouvrir les fenêtres.

Ce problème sensible doit être résolu et j'envisage de le convoquer dans mon bureau et en parler avec lui. Seulement c'est un sujet très délicat et je crains de le froisser. Je ne sais comment m'y prendre.

Avez-vous déjà été confronté à ce genre de problèmes? Que me conseillez-vous?

C'est un agent bosseur.

Effectivement, sujet d'autant plus délicat que la cause est quelquefois d'ordre médical: certaines maladies provoquent cet état. Donc sujet à aborder avec précautions.

la délicatesse s'impose mais dans le même temps il faut être direct et franc; n'étant pas titulaire d'un master en psychologie il faut y aller mollo ; cela m'est arrivé sur un site précédent ; la personne sur le coup ne se rendait pas compte du problème ; je lui ai fait part des solutions ,que cela pouvait arriver à tout le monde ,qu'elle même se sentirait mieux au contact de ses collègues ( qui eux commencaient justement à ne plus pouvoir la sentir) . depuis les choses se sont améliorées et les relations avec ses collègues aussi

pour résumer vérité et doigté ; après tout dépend du caractère du collègue ; peut-être l'infirmière peut-elle conseiller et ou participer à l'entretien; une chose est sure cela ne peut pas durer



bon courage

Peut être effectivement cela ne relève pas de l'hygiène corporelle mais d'une maladie dermatologique. Que se passe t il à son arrivée le matin? Mais c'est vrai que c'est un problème super délicat à traiter. J'ai eu exactement le même avec une secrétaire administrative (donc agent état). Pour le résoudre au mieux, ses collègues l'évitant de façon maladroite, j'ai pris contact avec le médecin de prévention. Celui-ci l'a contactée pour un rendez vous au rectorat ou sur place, à son choix.
De cet entretien médical, un contact a été pris avec son généraliste ainsi qu'un rendez vous avec un dermatologue. Rien n'était lié à l'hygiène, mais cela a permis de débloquer la situation avec un traitement suddural bénéfique à cette secrétaire comme aux autres agents.Elle utilise aujourd'hui des paliatifs odorants et suit un vrai traitement. La prise en charge médicale a été ainsi extra. Je te conseille donc de joindre en premier le médecin de prévention de la collectivité. Ce sera bénéfique pour tout le monde et beaucoup plus facile à gérer.

Et mon expérience m'a un jour prouvé qu'avec une conversation délicate de 10 minutes on réglait parfois le problème dès le lendemain. Donc, avant d'ameuter tout le monde, j'irais sur la pointe des pieds, mais j'irais.

La réponse du medecin de prévention est la meilleure qui soit.
On ne risque pas de mettre mal à l'aise et le problème est géré par un professionnel.
Tu peux en faire la demande auprès de la CT en précisant le motif a évoqué avec l'agent.
Bon courage cette situation est assez difficile.

Les réponses ci-dessus sont pertinentes, j'insisterais sur le nécessaire courage. Chaque jour on doit affronter des choses encore plus difficiles, mais on a l'habitude, alors franchement, avec des gants, mais on ferme la porte, et on y va carrément, en gardant le sourire. Il est en général plus délicat de dire agir de sa propre initiative que de faire état de réflexions de plus nombreuses personnes. Une enquête discrète préalable, documentaire et par quelques questions anodines à ses collègues, permettra se savoir si l'agent concerné est SDF ou pas, y en a, en tout cas dans mon bô département on en trouve régulièrement.

Naturellement, précédemment le bon gestionnaire se sera assuré que les douches de vestiaires des agents sont en bon état de fonctionnement, avec de l'eau chaude et tout le toutim. Et il aura aussi réfléchi au problème de l'entretien des vêtements de travail, bien entendu.

Cet agent est logé par NAS et j'en suis sûre n'est pas SDF.

Le problème peut venir des vêtements de travail car cet agent qui est nouveau n'a reçu aucne dotation vestimentaire dans son ancien bahut (je l'ai su hier). Je lui ai commandé des vêtements dans l'attente de la dotation de la CT.

Je me suis aperçu en effet, que ceux ci n'étaient jamais changés.

Il ne me reste qu'à m'armer de courage pour affronter le problème avec tact.

bonjour , il faut contacter l'acmo (préventeur ou autre) de la ct qui a l'habitude de ce genre de cas , il gère cela avec le médecin ou le chsct

Sapotille a écrit:

Il ne me reste qu'à m'armer de courage pour affronter le problème avec tact.

Et le tact consistant , comme l'ont suggéré les collègues , à laisser supposer à l'agent que vous ne concluez pas hâtivement- et indélicatement -qu'il est LA cause du problème .
Même, et surtout, si votre enquête vous amène à conclure le contraire .

Je ne sais pas s'il faut ici du courage ou de la modestie .
Se dire que si vous n'êtes pas à sa place, ce n'est peut-être après tout qu'une question de chance ...