Pourquoi serait-ce l'enfer en septembre ?

Parce qu'il va falloir accoucher et qu'il fera très chaud.

Mais non, mais qu'il est bête !
Septembre c'est l'enfer parce que c'est comme ça, c'est tout.
Dis-moi, en tant que SAENES, tu travailles déjà dans un EPLE ? Parce que si oui, je comprends pas pourquoI tu poses la question?

Eh non je suis au ministère de l'intérieur.

Je connais les missions du gestionnaire, et j'ai un ancien collègue qui l'est - pour autant les échos que j'en ai ne sont pas "infernaux", c'est pourquoi je vous pose la question...

J'espère cependant que 100 % des postes ne sont pas en EPLE.

ah bon, excusez-moi, m'dame mais je croyais que tous les SAENES étaient dans l'EN.
sinon en tant qu'ancien prof, la rentrée c'était pas l'enfer ?

Je ne suis pas SAENES, mais SA de l'intérieur !

Le concours est ouvert à tous les B qui ont un peu d'ancienneté.

Je comprends bien en tout cas qu'en EPLE ce doit être particulièrement chargé à la rentrée, mais ce n'est pas l'horreur toute l'année j'espère.

Moi je trouve septembre plutôt calme par rapport au reste de l'année.

Bonjour.
Félicitations à tous les admis.

Je me suis pas mal documentée sur le forum pendant ma préparation (notamment les fiches sur la RCBC ).
Et j'ai finalement réussi le concours.
Je m'interroge sur la suite des événements...
Nous devons remplir cette fameuse fiche mais comment? Tout est un peu vague....
Y a-t-il un moyen quelconque de savoir quels postes restés vacants risquent de nous être attribués?

Ce forum devrait être rémunéré par la cellule recrutement du ministère.

Bonjour à tous,

Félicitations à tous les admis je suis heureuse d'en faire partie. Et pour tous ceux qui ont échoué, ne vous découragez pas et persévérez vos efforts finiront par être récompensés.
Certains d'entre vous sauraient ils la liste des académies "impossibles" à obtenir (en dehors des académies du sud) ?
Merci à tous les membres de ce forum pour leur contribution

Picaduros a écrit:

Quant aux lauréat(e)s...bravo à vous et pour le coup, je me distingue des collègues qui pensent l'enfer pour vous en septembre. Que nenni, bienvenus au club des A comme apprenti(e)s.

Merci, ça rassure un peu
...bien que je sois consciente de l'ampleur de la tâche qui nous attend en tant qu'apprenti(e)s adaenes!

L'intendant zonard a écrit:

J'ai l'impression assez nette que le taux de réussite des candidats étant venus discuter ici est fortement supérieur à la statistique générale. Allez savoir pourquoi...

Je fais baisser les statistiques...
L'an prochain je recommencerai, félicitations aux lauréats

entropie a écrit:

avec le lapin rouge... Je n'envisage pas une seule seconde des membres de jury pénaliser une femme sous prétexte qu'elle attend un heureux événement !

Moi si, qu'un beauf s'étant glissé dans un jury puisse penser cela, ça pourrait se faire. Au point qu'il assume une telle position devant les deux autres, déjà j'y crois beaucoup moins. Il faudrait soit trois beaufs gardant le vrai motif pour eux et argumentant sur d'autres détails, soit trois beaufs impudents et impénitents se mettant d'accord pour ça. Pas très probable...

Picaduros a écrit:

cela corrobore le fait que les jurys ne "cassent" pas les candidats en direct puisque votre impression à la sortie vous semblait correcte.

Ma touche toute personnelle, c'est que je tente toujours de donner au candidat des moyens de comprendre ce qui lui est arrivé. C'est parfois pas évident à dire sans les "casser" quand ils ont été mauvais, mais je pense que c'est vraiment nécessaire.

J'apprends énormément de choses des candidats quand je fais ce travail, je ne supporterais pas de ne rien offrir en échange sur l'attente de l'institution que je représente dans ce cadre. Il faut laisser aux candidats la chance de s'améliorer, sans les laisser s'aigrir dans l'échec.

N@n@rd a écrit:

Moi je trouve septembre plutôt calme par rapport au reste de l'année.

Moi z'aussi, parce qu'on a bossé tout l'été et qu'on est prêts quand tous les autres paniquent. Mais pour un débutant...

Effectivement, ce qui est le plus troublant c'est de ne pas savoir exactement pourquoi on a échoué et obtenu un résultat si bas (même s'ils ventilent énormément)...
Néanmoins toutes vos réponses me confirment que je n'ai pas été victime d'un traitement à part - ce qui aurait été le plus gênant je trouve - mais qu'au contraire les marques de sympathie dirigées vers ma grossesse étaient sincères. Pour le reste, il faudra sûrement gagner en maturité, en expérience, et je pense en "mordant" - ce qui n'est pas forcément mes caractéristiques premières.

Merci à tous.

Invitée a écrit:

Bonjour à tous et félicitations aux lauréats,
j'ai une question, peut-être que quelqu'un me répondra ici. Voilà j'ai passé l'oral comme vous tous et j'ai eu l'impression de le réussir (j'ai répondu à toutes les questions, je suis restée sereine, je n'ai pas balbutié...). Je suis une ancienne prof de lettres, et à mon huitième mois de grossesse (mon ventre étant évidemment impossible à cacher).
Résultat: j'ai eu 7.25... une note complètement éliminatoire.

Bonjour
je me permets de vous apporter mon humble avis : vous dites être une ancienne prof. C'est peut-être aussi cela qui pose problème. La gestion des ressources humaines évolue mais encore assez lentement dans la fonction publique. Ne pas entrer dans les cases, ne pas avoir un parcours linéaire, vouloir changer de corps d'appartenance, tout cela n'est pas encore ancré dans la culture de l'Administration.
comme vous, je ne suis pas admis. Cet oral aura été une excellente expérience. Mon parcours n'est pas linéaire, un peu atypique. 25 minutes dont 10 minutes de présentation comme s'il s'agissait de l'oral d'un examen profilé pour un lycéen (Des questions du type "Quelle différence entre déconcentration et décentralisation ?" ... Je me serais cru de retour au lycée hehehe), des membres du jury accrochés à leurs crayons et qui oublient de vous regarder ...
le dossier raep est un premier pas (Bien trop peu utilisé pour orienter l'oral à mon avis encore) , cela va dans le bon sens, la fonction publique doit encore évoluer. C'est une nécessité. Une gestion dynamique et professionnelle des ressources humaines, des jury composés aussi de personnalités extérieures (Un banquier, un chef d'entreprise, etc...), de professionnels des ressources humaines. Un C.V, une lettre de motivation, des questions basées sur le parcours, les motivations, les ambitions.
j'aimerais beaucoup connaître le parcours / profil des 68 lauréats et des 68 derniers, l'analyse serait intéressante.
Je suis heureux de travailler dans la fonction publique. Je ne suivrai donc pas l'exemple de collègues qui ont jeté l'éponge et ont mis leurs compétences au service d'entreprises privées. Je crois en la capacité de la fonction publique à évoluer.
bravo à tous les lauréats en tout cas.

Bonsoir Listan.

 

Particulièrement intéréssant tes propos. Pour ce qui me concerne, je suis passé de peu à côté de l'élimination puisque j'ai eu 14.5 à l'écrit (seuil d'admissibilité). J'appartiens à un corps de caté A dans un autre ministère. J'ai l'expérience des notes de synthèse, et je dois t'avouer que c'est bien la 1ere fois que je tombe sur une consigne pareille. Ce qui m'a mis en difficulté, et j'ai été surpris que je sois qualifié pour l'oral. Et l'oral. J'ai particulièrement travaillé mon dossier RAEP. Cette épreuve orale m'a semblé bizarre... aucune question piège, vraiement tranquille, à un moment donné un des membres du jury (alors qu'il y  avait un silence) demande à un de ses collègues s'il a une question, et ce dernier lui répond: il reste combien de temps? il finit par une question relative à une mise en situation. Conclusion de cette épreuve: j'ai eu une très bonne note. Qu'est ce que j'en retiens: la qualité du dossier réalisé, dans lequel j'ai réussi à valoriser mon parcours a suffi je crois au jury. l'objectif est de repérer un agent qui a des aptitudes certaines et des compétences pour l'encadrement et qui soit une force de proposition pour sa hiérarchie. Que cet agent, à l'oral, soit incapable d'expliquer ce que c'est la RCBC en EPLE, n'est pas très grave, ses compétences et aptitudes lui permettront de surmonter les difficultés sur le poste.

Aux amis qui vont se présenter au concours l'année prochaine:

1- il faut sérieusement préparer l'écrit et ça coment dès maintenant.

2- Ce RAEP, il faut le préparer, il y des bouquins pour cela, il faut valoriser ce parcours professionnel, tout peut-être valorisé dans un parcours prof. La présentation orale se prépare aussi: on le sait, la présentation chronologique de son parcours prof n'est pas recommandé!! 

Oui, pour avoir beaucoup bougé dans la fonction publique, je peux vous dire que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, et c'est avec un plaisir que je vais retrouver l'EN après l'avoir quitté il y a quelques années.

J'ai beaucoup tiré de ce forum pendant 12 mois, à mon tour, en toute humilité , d'apporter et de partager ce que j'ai reçu. Bonne soirée à tous ............l'équipe de France vient de douler la mise!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  

bravo à tous les lauréats ! je fais également baisser la moyenne car je
n'ai pas le bonheur d'être sur la bonne liste... avec un 17 à l'écrit c
vraiment dommage mais un oral trop moyen à 9.40... bah je remettrai ça
l'an prochain ! bon courage pour les nouveaux postes à prendre en
croisant les doigts pour que chacun trouve son bonheur !

Listan a écrit:

...je me permets de vous apporter mon humble avis : vous dites être une ancienne prof. C'est peut-être aussi cela qui pose problème. La gestion des ressources humaines évolue mais encore assez lentement dans la fonction publique. Ne pas entrer dans les cases, ne pas avoir un parcours linéaire, vouloir changer de corps d'appartenance, tout cela n'est pas encore ancré dans la culture de l'Administration...

Je ne connais que deux des lauréats de ce concours en 2012... profs tous les deux.

Je m'étais interrogé sur les éventuelles réticences du jury à recruter des profs au concours interne d'attaché car un rapport de jury d'une année précédente exprimait des réserves et laissait entendre que les IRA étaient une voie plus appropriée pour les enseignants. En fait, je crois que les examinateurs ont été échaudés par certains enseignants mal dégrossis de leurs fonctions antérieures...

Mais certains se sont solidement préparés et ont surmonté efficacement ces réticences. Il ne s'agit pas, à mon avis, d'un problème culturel du jury ou de l'EN en général, mais de celui de certains enseignants qui gagneraient à une préparation plus solide.

Rien n'est perdu pour ceux qui ont échoué, la fin du monde pour le 12/12/12 n'est pas une théorie encore validée scientifiquement...

Il va falloir peut-être attendre le 13/13/13 ?

C'est pas 21/12/12 plutôt ?

Grincheux a écrit:

Il va falloir peut-être attendre le 13/13/13 ?

On a connu le 01/01/01, le 02/02/02, le 03/03/03, etc... mais contrairement à tes spéculations optimistes, on devrait échapper au 13/13/13, à moins que le 12/12/12 ne nous fasse passer dans une autre dimension.

bourbon a écrit:

Bonsoir Listan.
Cette épreuve orale m'a semblé bizarre... aucune question piège, vraiement tranquille, à un moment donné un des membres du jury (alors qu'il y avait un silence) demande à un de ses collègues s'il a une question, et ce dernier lui répond: il reste combien de temps? il finit par une question relative à une mise en situation.

J'avais également beaucoup travaillé le dossier RAEP, ce dossier me paraissant aller dans le bon sens, j'avais demandé l'avis éclairé de différents professionnels et fonctionnaires de différents ministères. Moi aussi cet oral m'a paru bizarre, j'ai eu exactement le même sentiment général que toi. J'ai jeté un coup d'oeil sur les dossiers qu'ils avaient en main, pas de commentaires griffonnés, de texte surligné etc ... ce qui me fait dire que mon dossier n'était pas ce qui était attendu, que mon profil n'était pas ce qui était attendu ou que le dossier n'avait pas été suffisamment lu par le jury (Ils ont reçu les dossiers vers le 25 mai) Le dossier raep dans sa structure même reste encore trop scolaire et académique. Aucune lettre de motivation dans un entretien professionnel me paraît être une pratique d'un autre âge. La composition des jury, le concours portant sur l'intégration à un corps et non pas à une fonction, l'organisation même de l'oral (Minuté, chronométré, structuré comme un examen plutôt que comme un réel entretien) me laisse penser que les jury ne prennent pas de risques, ils vont aller vers des candidatures et des parcours plutôt académiques qui vont les rassurer dans leur choix. Mais encore quelques années et je suis certain que finalement l'audace et l'envie d'innover seront les moteurs des entretiens professionnels. J'aimerais vraiment connaître les parcours de 68 admis, peut-être qu'un prochain rapport de l'IGAENR nous le précisera ...Le rapport relatif au fonctionnement des jury de validation des acquis de l'expérience est déjà intéressant, il pointe ce que j'ai un peu pu ressentir cette semaine.

Grincheux a écrit:

C'est pas 21/12/12 plutôt ?

Peut-être... je n'ai pas suivi ça de près.

Quelques réflexions et réactions :

@Listan : le fait d'être un prof ne gêne pas en soi. Le problème peut se trouver dans certaines attitudes communément rencontrée chez les enseignants et qui se trouvent formellement à l'encontre de la culture administrative et de l'autonomie de travail dans l'interdépendance qu'on attend d'un attaché.

L'un des points sur lesquels les candidats sont évalués avec le plus d'attention, c'est la capacité à s'insérer dans une chaîne hiérarchique. C'est compliqué à expliquer quand on n'y est pas : ça serait l'armée, le plus gradé commande, rompez (caricature, forcément). Chez nous c'est énormément plus compliqué, parce que de notions de crédibilité professionnelle, de ce que j'appellerais l'envergure personnelle, d'ancienneté, et encore plein d'autres trucs s'imposent dans la relation de travail. En gros, un fonctionnaire hyper-doué dans un domaine doit apprendre à ne pas la ramener et pourrir son chef qui n'est pas aussi fort que lui sur ce sujet.

J'ai observé mes co-jurys travaillant dans les services, et leurs attentes à ces égards. Il est évident que sans aucune intention méchante, ils tendront à favoriser des candidats étant (ou ayant été) dans les services et rompus à se positionner dans un grand et complexe organigramme, et à défavoriser ceux qui, ne connaissant que l'EPLE où ils sont en équipe de deux à quatre personnes et rarement plus, ont une vision très partielle du phénomène.

(au passage, cette découverte toute récente me fait réfléchir plus avant à la réception très négative que nous faisons généralement de l'idée du "pôle administratif", je pense que l'inspiration est à prendre dans les services)

D'autre part, je ne vois habsolument pas ce que la participation de personnalités extérieures ignorant tout des conditions de travail concrètes des fonctionnaires pourraient bien apporter à leur recrutement. A fortiori pour un concours interne de promotion des personnels !


@bourbon : intéressante contribution, à méditer par les prochains candidats. Je confirme que tel que c'est organisé, les jurys n'ont vraiment pas les moyens de se pencher attentivement sur les dossiers RAEP. Pour le SAENES cl sup (mais je ne vois pas pourquoi ça serait vraiment mieux à l'attaché), on a eu les dossiers le matin même, cinq minutes avant le premier candidat. On ne risque donc pas trop d'avoir le temps de longuement annoter, d'ailleurs on n'a pas oser toucher aux rapports, on prenait des notes sur un brouillon à côté. Mais il ne faut pas sous-estimer notre capacité à la lecture rapide, et justement l'idée est qu'on ne note pas le dossier, mais qu'il nous sert de support à l'entretien oral.

Les jurys sont autant que faire se peut composés d'un panachage de fonctionnaires de différents corps, métiers et affectations. Chacun relève donc en quelques instants dans le RAEP et dans la présentation du candidat les éléments qu'il projette de faire approfondir, ou parfois dont il souhaite tester la solidité.

Ce qui semble t'être arrivé, bourbon, c'est que ton exposé puis tes réponses ont rapidement confirmé la bonne impression fournie par la qualité visible de ton RAEP, asséchant la capacité du jury à chercher la petite bête. En gros tu pourrais bien être parvenu à fournir la prestation que les membres du jury auraient aimé entendre plus souvent ou espéré faire eux-mêmes en pareille situation.

Ça et le candidat qui étonne en bien, qui aura peut-être encore un point de plus, c'est l'idéal.

Listan a écrit:

Aucune lettre de motivation dans un entretien professionnel me paraît être une pratique d'un autre âge.

Dont acte, tu sembles considérer que les pratiques de recrutement "du privé" sont les meilleures, c'est ton avis et je veux bien le respecter. Toutefois, est-ce que tu pourrais m'expliquer ce qu'apporterait une lettre de motivation à une épreuve orale qui est avant tout et fondamentalement un entretien pour mesurer la motivation du personnel ?

Là le jury (pas d'ADAENES mais peu importe) que je suis réclame le droit de pouvoir tranquillement continuer à éliminer les gens qui arrivent à l'oral sans être vraiment capables de dire ce qu'ils veulent faire en accédant au corps ou au grade supérieur, ce qu'ils peuvent apporter de plus au service, et nous faire partager leur vision de l'encadrement administratif forcément imparfait que leur présence au-dessus contribuerait à infléchir dans le bon sens. Si on demande une lettre de motivation, il va falloir en plus démêler les simulateurs et les copieurs des gens sincères, ça ne m'intéresse guère.

Je partage totalement l'avis de l'IZ.

avec l'Intendant Zonard sur l'ensemble de ses propos (sauf pour l'armée où la fonction prime sur le grade et en cas de mission particulière un sergent peut commander un gradé supérieur, mais je t'excuse tu ne pouvais pas savoir ).

Pour la lettre de motivation, c'est vraiment bidon, quel attardé y mettra qu'il n'est pas du tout intéressé par le job

Pour le reste, depuis 15 ans que je suis jury et que j'entends que nous sommes au choix des méchants, des abrutis qui ne comprennent rien ou quoi d'autres encore ...

godzilla a écrit:

sauf pour l'armée où la fonction prime sur le grade et en cas de mission particulière un sergent peut commander un gradé supérieur, mais je t'excuse tu ne pouvais pas savoir

A un moment, je m'étais égaré dans une digression sur l'aumonier militaire qui est toujours du grade immédiatement supérieur à celui à qui il s'adresse, mais je me suis repris, c'était pas le sujet. Mais j'attendais ta réaction avec impatience.

Bonjour,

Je me joins à vous pour cette analyse.

J'étais également admissible (14,5/20) et ai passé l'oral jeudi matin (un petit coucou à Bixente, au passage, que j'ai rencontré).

J'ai eu la nette impression, au long de l'entretien, et à la sortie, d'avoir réussi mon oral.

J'avais préparé le concours avec le CNED et la formation préparait très bien à la constitution du dossier RAEP. Celà faisait donc plusieurs mois que je bossais dessus, nombreuses sont mes collègues qui l'ont revu et corrigé, pour, au final, obtenir quelque chose de bien vendeur.

Présentation du parcours non pas en chronologie mais par thématique. Un petit peu de nervosité mais sûre de moi et connaissant bien mon discours, je n'ai pas eu de mal à parler. Peut-être le reproche est-il que j'ai exactement dit ce que j'avais écris dans le RAEP, notamment parce que je n'ai que très peu d'expérience professionnelle et que je ne pouvais pas m'étaler sur de longues années de travail. Donc, je suis restée sur l'essentiel en essayant bien de dégager mes compétences à travers des exemples (capacité d'animation d'équipe, à déléguer du travail, autonomie, sens du travail bien fait, ouverture d'esprit, autodidacte,...).

Une quinzaine de questions, aucun piège.

Le genre de questions : qu'est-ce que qu'un budget ? Qui est l'ordonnateur d'un EPLE ? Détail des missions du gestionnaire ? La restauration collective en EPLE ? Qu'est ce qu'un menu équilibré ? Qui est le ministre de l'EN ? La ministre déléguée ? Qu'est-ce qu'un carnet de sécurité ? Ai-je peur du changement ? Est ce que j'accepterais d'être envoyée au fin fond de la Lozère ? La RCE ? Est-ce que l'activité d'agent comptable en tout début de carrière peut-elle s'avérer difficile pour un débutant ? Les collaborateurs du recteur ? L'organigramme de ma direction et ma place dans cet organigramme ? Une mise en situation sur "En réunion de chefs de service, votre supérieur hiérarchique se trompe
lourdement sur une donnée chiffrée, ce qui peut avoir des conséquences graves. Que faites vous ?". A la fin, au bout des deux minutes : quelles mesures ont été mises en place pour le baccalauréat 2012 ?

La Présidente du concours, Mme Cazajous était présente lors de mon oral.

Pas de grandes difficultés. J'ai pu répondre à la majorité des questions, sauf que je n'ai pas su donner le nom de la ministre déléguée ni n'ai su dire ce qu'était un carnet de sécurité.

Lorsque j'ai évoqué le fait que je passais le concours d'ADAENES car je voulais devenir gestionnaire matérielle (depuis quelques années maintenant), un des membres du jury a levé les yeux au ciel du genre : "encore une qui va nous faire croire qu'elle veut le concours pour devenir gestionnaire". J'ai été plus que sincère et j'ai expliqué pourquoi je voulais faire ce métier, ce qu'il m'apporterait et j'ai même évoqué mes projets à long terme (AEFE,...). J'ai franchement eu l'impression que le jury ne me croyais pas. Ca m'a blessé car j'étais vraiment sincère.

Mes défauts peut être ? Y être allée trop sûre de moi. En effet, le jour de l'oral, je m'étais tellement préparée à cet examen que je n'avais aucune peur à avoir puisque je n'y allais pas "les mains dans les poches". J'ai peut être été un peu trop extravertie dans mon attitude (trop agréable, trop souriante, trop avenante). J'aurais peut être dû rester plus "neutre", ne pas dévoiler ma personnalité, rentrer dans un moule, répondre aux questions avec moins de spontanéité.

Après, j'ai souvent lu dans les livres, que le jury cherchait avant tout à recruter une personne naturelle, qui a une personnalité. Moi, j'ai joué le jeu mais finalement, je pense que ça ma plutôt desservie.

Une collègue de mon service, qui est une véritable tueuse à l'écrit comme à l'oral (une vraie encyclopédie vivante de la fonction publique) n'a pas eu le concours l'an passé d'ADAENES à cause d'un 11/20 à l'oral alors qu'elle a eu 17/20 à l'oral de SAENES classe sup la même année (et a même fini 3eme!!!). Encore cette année, elle a eu sa classe exceptionnelle sans problème.

Alors j'aimerais vraiment connaître les critères de l'oral d'ADAENES.

J'ai donc obtenu une moyenne de 13/20 et n'étais pas loin de l'avoir. Je suis déçue de moi et me dis que si j'avais fourni encore un tout petit effort, que ce soit à l'écrit ou à l'oral, j'aurai pu franchir la barre des admis.

Je ne perds pas espoir car je le repasserai l'an prochain mais cet échec m'a démonté et m'a éteinte. Étant contractuelle, je me demande à quelle âge vais-je enfin en voir la fin !

Voilà pour mon témoignage.

Je ne sais pas qui a réussi ou raté son oral.
Ce que je peux dire, pour avoir été candidat, examinateur ou formateur à l'oral, c'est que quand on se plante à l'oral on ne le sait pas.
Sinon on ne se planterait pas.
Il y a quelques jours j'ai fait la préparation à l'oral de SAENES
J'ai noté consciencieusement les dires des candidats.
Ensuite je leur ai dit:" vous avez dit ça pourquoi?"
Réponse :"à non je ne voulais pas dire ça comme ça"
Dommage tu l'as dit.
L'oral ne dure que 10 ou 15 minutes, c'est à dire un temps très court.
On se dépêche de répondre et on dit une grosse .
Et on ne s'en rend pas compte ...
Ce sont ces petites choses qui font la différence.
Il y a très longtemps, quand j'étais à la fac, j'avais demandé à voir une copie estimant que le prof m'avait sous évalué.
Lors de la lecture commune, nous avions constaté que oui j'avais raison sur le fond (on trouvait toutes les bonnes réponses) mais que la forme était très mauvaise.
Alors oui en déchiffrant et en analysant le prof pouvait me mettre une super note, mais il aurait fallu qu'il y passe un mois
Donc j'ai eu mon 9, et encore c'était (je trouve avec du recul) bien payé.

sind93 a écrit:

Je ne perds pas espoir car je le repasserai l'an prochain mais cet échec m'a démonté et m'a éteinte. Étant contractuelle, je me demande à quelle âge vais-je enfin en voir la fin !

29 ans est vraiment tout sauf trop vieux ou trop tard. Donc il faut persévérer. Je comprends que la déception soit là et qu'il faille du temps pour la digérer mais, quand on a un projet précis et qui tient à coeur comme cela semble être le cas, il ne faut pas hésiter à se remettre en selle. Si tous ceux qui avaient vécu un échec de cet ordre baissaient les bras, il y aurait chaque année bien peu de candidats. La plupart des candidats ne réussissent pas du premier coup, je l'ai lu sur je ne sais plus quel rapport. La réflexion sur ce qui à pu être moins bon est visiblement entamée, c'est un bon début

@ sind, et aux autres :

Ce n'est pas parce qu'on est recalé qu'on est pas bon.

C'est un concours, il y a un nombre de places limitées. Autrement dit, s'il y a 150 très bons candidats pour 68 places, il y aura 82 candidats recalés bien que très bons.

A l'inverse, s'il n'y a que des nuls, le jury prendra les 68 candidats les moins nuls.