Conseils pour le premier face à face Gestionnaire/Principal

salut,
selon moi c’est pas être dur avec lui, mais il s'agit juste de lui rappeler qu'il sort d'école et qu'il vaut mieux pas arriver en terrain conquis tel Alexandre en Crimée ou Jésus en Palestine ; ça pourrait mal finir ...
Être plein de bonne volonté professionnelle n’empêche pas un minimum de diplomatie professionnelle !!!

Il risque de se faire crucifier. et on aura un martyr et une religion rien que pour l'intendance

Pas possible, ce post, c'est un CE qui veut devenir gestionnaire.

Avec des a priori comme ça, faut directement chercher un autre métier, sans passer par la case départ, sans toucher les 20 000 F.

En démarrant comme ça, c'est mutation dans l'intérêt du service dans les 3 mois et dans le meilleur des cas. Le Forgeron va encore avoir du boulot mais il aura les éléments sur ce site.

Et si on se fonde sur ce qu'a dit le cousin de la petite fille de l'oncle de mon demi-frère, c'est bien parti pour être mal barré. Parait même qu'il y a des CE cannibales, j'ai un de mes agents qui m'affirme qu'un de ses collègues a rencontré un type qui lui a dit qu'il avait vu une marmite d'eau bouillante avec un bras qui dépassait dans le jardin du logement de fonction du CE. Faut dire que dans les îles, on ne s'étonne pas pour si peu.

Chuidichimi a écrit:

Je vous trouve tous très dur avec l'inconnu du Nord...il doit être tout frais sorti de l'IRA de Lille, sa vision du métier, de sa place et de son rôle de "cadre" est le reflex exact de ce qu'on lui a enseigné pendant l'année...

Je m'inscris totalement en faux contre cette affirmation abusive. On peut dire beaucoup de choses de la formation dans les IRA mais pas que les intervenants cherchent à dresser les stagiaires de l'univers ASU contre les chefs d'établissement, ce qui irait de toute évidence contre les intérêts et des stagiaires et des IRA.

@inconnu from north : Bon, tu te radoucis. Je pense que tu as exactement la bonne démarche en venant dire sur le forum, très fort, ce qu'il te faudra réussir à ne surtout pas dire lors de ta première rencontre avec ton futur représentant de Dieu dans l'EPLE. Continue à bien te défouler, et tu arriveras à l'entretien complètement apaisé et capable de tellement de faucuisme que tu réussiras le principalat en moins de deux.

Pour donner ma vieille expérience : en arrivant à mon premier poste, je ne savais strictement rien et j'en avais la douloureuse conscience, mais tous les , qu'ils soient de l'institution, des syndicats ou autre, que j'avais contactés depuis ma réussite au concours (et 20 mois de service national, ça m'avait laissé le temps), m'avaient unanimement dit "'c'est pas grave vous apprendrez sur le tas c'est très bien comme ça et tout se passera bien". Je l'avais tellement entendu que je l'ai répété devant mes nouveaux collègues, qui m'ont immédiatement classé dans la catégorie "pauvre crétin qui croit tout savoir", et me l'ont amicalement fait payer jusqu'au moment où j'ai réussi à m'enfuir de ce poste maudit.

Alors j'imagine l'effet si tu débarquais en répétant la moitié du quart de ta tirade initiale sur le forum : il faudra que tu nous détailles comment ça se passe dans la pénitentiaire, ou au service des étrangers de la pref'...

@ Lennie : chuis fan, ça se confirme.
@ Bref : loquace

Pour tous les nouveaux gestionnaires , lisez ce texte de référence

http://60gp.ovh.net/~intendan/spip.php?article199

Il a une pudeur de rosière le lapin

riel a écrit:

Il a une pudeur de rosière le lapin

Bah, j'avais oublié cette page publiée il y 5 ans déjà... (5 ans )
Elle ne dit pas trop de khonneries. C'est concis, mais justement ça l'est assez pour que les messages qu'elle veut transmettre ne soient pas dilués : pour une fois je n'ai pas été trop bavard. Merci pour le , mon canard !

Je préfère le caractère un tout petit peu présomptueux de l'inconnu du nord à pas de caractère du tout.
Maintenant cher collègue même si le diagnostic posé est très proche de certaines réalités, il n'en demeure pas moins que ta démarche est risquée et peut-être inutile.
En effet, commence par démontrer tes compétences et mettre en avant naturellement tes qualités, avec calme sans agressivité.
Lors de ta première rencontre "officielle" pas celle entre deux portes ou celle de la visite guidée de l'établissement, la présentation rapide de ton CV te permettra de faire passer un message simple et clair sur tes qualités, tes besoins, tes envies ...
Ensuite, rapidement, tu sauras reconnaître le professionnel du méchant con et agir en fonction.
Toujours rester professionnel dans ses relations avec les autres membres de la communauté éducative, cette barrière te permettra de prendre du recul dans tes prises de décisions.
Pour gagner une guerre et non une simple bataille, le courage d'aller au feu ne suffit pas, il faut y associer une stratégie, étudier le terrain, repérer les forces en présence, amies ou ennemies, fourbir ses armes ...
Maintenant tu as raison de te préparer mentalement car pour avoir la paix il faut savoir faire la guerre.

Je n'avais pas envisagé, en entrant à l'éducation nationale, que je pénétrais sur un champ de bataille, ni que mes collègues seraient mes ennemis. Ce n'est pas le sentiment que j'ai eu lorsque j'étais pion, ce n'est pas non plus celui que j'ai éprouvé au cours de mes quatre mois de stage en tant qu'attaché, que ce soit en services académiques ou en établissement. Dans tout milieu professionnel, dans toute organisation, au sein de tout groupe humain (la famille par exemple), des différences se font jour, des oppositions peuvent se manifester, sans pour autant que le désaccord soit synonyme de déclaration de guerre et, donc, d'intention de meurtre.

A lire des messages belliqueux, on en oublierait que la raison d'être du gestionnaire est de mettre de l'huile dans les rouages, c'est à dire d'assurer à la communauté éducative les moyens matériels nécessaires à la réussite scolaire des élèves. Il me semble que, si le gestionnaire accomplit cette mission, rares seront les chefs d'établissement qui trouveront quoi que ce soit à redire. Si, de plus, l'accomplissement de cette mission lui procure de la satisfaction, celle-ci lui permettra d'endurer les éventuelles mesquineries de son supérieur hiérachique, en vertu de cette consolation que procure le sentiment du devoir accompli (et en dépit du fait que notre besoin de consolation est impossible à rassasier, mais ceci est un autre débat).

Je sais ce qu'est le sens du devoir et du don de soi à la patrie. Je sers mon pays depuis l'âge de 16 ans. Officier de l'armée de terre puis intendant (APAENES) ( 2 façons d'être au service du public).
Ma métaphore guerrière me semble adaptée, j'aurais aussi pu dire que la vie est un grand théâtre comme William S. ou les anciens grecs pour faire honneur à mes études de lettres.
Mais je pense que lorsque la plume ne suffit plus alors il faut prendre l'épée.
Nous n'avons sans nul doute pas les mêmes expériences et ne pouvons donc donner les mêmes conseils. Maintenant chacun organise sa vie et sa pensée de la manière qui lui convient en son âme et conscience.
Sur ce je retourne me baigner dans mon lagon n'ayant pour l'instant aucune guerre à mener, je savoure la paix

Oui, profitons de ce temps de paix que sont les congés scolaires. Dès la pré-rentrée, la trêve sera rompue et le combat reprendra. N'oublions pas que, si nous ne pouvons régler un différend avec notre chef d'établissement par la plume, il nous faudra nous résoudre à prendre l'épée et à l'égorger une nuit sans lune au fond d'un couloir de l'EPLE. La vie est une lutte à mort et l'éducation nationale un univers sans pitié où seuls les plus forts survivront.

Bonjour à toutes et à tous,

Etant depuis peu sur ce site et aussi dans la profession, je me permet quand même de vous dire que, je rentre de vacances (ça, à la rigueur vous vous en moquez lol) mais surtout pour dire que je prend mon 1er poste en septembre et tous vos messages ne sont pas très rassurant.... je suis quelqu'un qui n'est pas très à l'aise à l'oral, par contre j'aime travailler et mettre les mains dans la me*** s'il le faut
alors auriez vous une idée de comment procéder pour la rencontre avec le CE et les autres personnels? sans pour autant rentrer dans le lard de tout le monde ni se faire passer pour un larbin !
dans tous les cas, même si ça fait peur , merci pour tous vos renseignements et témoignages !!

Shania a écrit:

j'aime travailler et mettre les mains dans la me*** s'il le faut

Les ch... du CE sont peut être bouchées, c'est l'occasion de gagner quelques points pour la prochaine évaluation.

Poporc a écrit:

Shania a écrit:

j'aime travailler et mettre les mains dans la me*** s'il le faut

Les ch... du CE sont peut être bouchées, c'est l'occasion de gagner quelques points pour la prochaine évaluation.

merci du conseil poporc.... je vois que l'expérience parle

Bin tiens, j'assume.

Les conseils donnés dans ce fil (et dans d'autres) me semblent pertinents donc lecture du site et de l'intégralité du forum. Mais surtout pas de bile, la rentrée arrive bien assez vite.

Poporc a écrit:

Bin tiens, j'assume.

Les conseils donnés dans ce fil (et dans d'autres) me semblent pertinents donc lecture du site et de l'intégralité du forum. Mais surtout pas de bile, la rentrée arrive bien assez vite.

je lis tout ce que je trouve, au hasard, et il y a tellement de sujets.... pffff c'est plus des vacances !!!
je plaisante, mais il est vrai qu'il y a tant de ressentis différents que le mieux ça sera ma propre expérience, pourtant, le stress monte.... et le fait de ne pas savoir par où commencer avec le CE et le reste... plus tout ce qu'on peut lire sur l'enfer que vivent certains collègues. on peut se poser des questions.... mais bon je reste zen

les gens qui assument sont toujours cool !

Merci à tous pour vos précieux conseils et même pour les réflexions abruptes de certains.
Je vais méditer tout ça tranquillement, même si je pense quand même que je rappellerai à mon futur chef que je suis cadre, pas majordome, et que je souhaite gérer mon service pleinement avec sa bénédiction sans que l'adjoint fourre son nez dans ce qui ne le regarde pas.

J'ai encore deux questions :

-Comment fayoter avec son principal, si on déteste ça ?

-Conseillez vous le tutoiement ou le vouvoiement avec les autres membres de l'administration (adjoint d'intendance notamment) ?

inconnu from north a écrit:

-Comment fayoter avec son principal, si on déteste ça ?

Il ne s'agit pas de fayoter mais d'être compétent et de lui montrer qu'il peut compter sur toi

inconnu from north a écrit:

-Conseillez vous le tutoiement ou le vouvoiement avec les autres membres de l'administration (adjoint d'intendance notamment) ?

Sans hésiter, le vouvoiement qui permet de mettre de la distance

Pour le tutoiement, voir ces posts : ici, là ou encore là.

inconnu from north a écrit:

-Comment fayoter avec son principal, si on déteste ça ?

On ne fayote pas. On respecte sa fonction comme on souhaite qu'il respecte la nôtre. Le respect mutuel n'est pas du fayotage. Donc on l'informe et on lui demande son avis sur les sujets qui semblent relever de sa décision ou sur ceux qu'il a souhaité se réserver. On évite de le contredire en public et on s'explique après calmement ; on donne son avis mais sauf pour les cas vraiment capitaux on respecte sa décision.

inconnu from north a écrit:

-Conseillez vous le tutoiement ou le vouvoiement avec les autres membres de l'administration (adjoint d'intendance notamment) ?

Sans hésiter, le vouvoiement qui permet de mettre de la distance. Surtout ne pas faire de distinction dans le personnel : en tutoyer certains, en vouvoyer d'autres.[/quote]

Je voudrais juste ajouter qu'il ne faut pas se mettre martel en tête le 15 août pour la rentrée. Le CE n'est pas forcément le grand méchant loup et l'adjoint un arriviste aux dents longues qui cherchera vous mettre en défaut. Attendez de voir avec qui vous allez travailler avant de prendre des décisions définitives et ne partez pas avec des a priori négatifs sur leurs compétences. Soyez-vous mêmes, non?

Nanie a écrit:

Je voudrais juste ajouter qu'il ne faut pas se mettre martel en tête le 15 août pour la rentrée. Le CE n'est pas forcément le grand méchant loup et l'adjoint un arriviste aux dents longues qui cherchera vous mettre en défaut. Attendez de voir avec qui vous allez travailler avant de prendre des décisions définitives et ne partez pas avec des à priori négatifs sur leurs compétences. Soyez-vous mêmes, non?

soit mais quand comme moi on n'a aucune idée de ce qui nous attend et que le premier contact -informel - n'est pas probant difficile de rester zen !
D'autant que je travaille jusqu'à fin août sur mon ancien poste et du coup la passation entre le gestionnaire sortant et moi-même risque de se limiter à sa plus simple expression ...

Poporc a écrit:

En démarrant comme ça, c'est mutation dans l'intérêt du service dans les 3 mois et dans le meilleur des cas. Le Forgeron va encore avoir du boulot mais il aura les éléments sur ce site.

Non c'est de la compétence du recteur, sauf s'il sollicite un éclairage ministériel (et dans ce cas, c'est que c'est pas très bien engagé). Certains recteurs sont assez vigoureux dans le maniement de ce genre de procédure.

Lennie: Je ne suis pas en vacances, je suis juste en paix avec les personnels de mon établissement qui est au bord d'un lagon.

C'est heureux.

Pour répondre à la fois à un certain nombre d'interrogations formulées ci-dessus, une autre idée : au boulot, et surtout dans le nôtre, on n'est pas soi-même (en tout cas pas impunément), on joue un rôle.

Il est essentiel que, dès le début, les arrivant en poste s'investissent dans le personnage de l'intendant, qui vouvoie parce que c'est plus pratique quand ça va mal et qu'on est le chef (et un bon cadre organise son service en fonction de quand ça va mal, pas en fonction de quand tout est facile et se passe bien), qui met un costard tous les jours (attention quand même à ne pas être plus élégant que le CE !), qui parle boulot, qui donne l'impression de penser boulot même si on a du Miles Davis en tête au moment où les CPE font la litanie des "élèves signalés" en réunion de direction.

Au théâtre, quand il arrive qu'il y ait une guerre, elle ne tue pas les acteurs.

L'intendant zonard a écrit:

Pour répondre à la fois à un certain nombre d'interrogations formulées ci-dessus, une autre idée : au boulot, et surtout dans le nôtre, on n'est pas soi-même (en tout cas pas impunément), on joue un rôle.

Et juste pour compléter ce propos très juste de l'IZ, il faut savoir que cette question a été traitée par Jean-Paul Sartre dans L'Etre et le Néant (sous-titré : L'Intendant et le CPE ) ; y est analysée ainsi la différence entre en-soi et pour-soi. Pour illustrer son explication, l'auteur a décrypté la manière qu'avaient les serveurs du Café de Flore d'aborder leur travail.

Grincheux a écrit:

il faut savoir que cette question a été traitée par Jean-Paul Sartre dans L'Etre et le Néant (sous-titré : L'Intendant et le CPE ) ; y est analysée ainsi la différence entre en-soi et pour-soi. Pour illustrer son explication, l'auteur a décrypté la manière qu'avaient les serveurs du Café de Flore d'aborder leur travail.

Très joli troll estival !
On a des coups à boire ensemble, au Flore ou ailleurs, M. le provocateur.

L'intendant zonard a écrit:

@inconnu from north : Bon, tu te radoucis. Je pense que tu as exactement la bonne démarche en venant dire sur le forum, très fort, ce qu'il te faudra réussir à ne surtout pas dire lors de ta première rencontre avec ton futur représentant de Dieu dans l'EPLE. Continue à bien te défouler, et tu arriveras à l'entretien complètement apaisé et capable de tellement de faucuisme que tu réussiras le principalat en moins de deux.

En voici un qui loquace bien à propos .
L'erreur vient de l'atilf qui, à "locace", redirige sur "loquace" sans attirer l'attention sur cette erreur de recherche affreuse, alors que d'habitude il reste autiste si l'orthographe ne le satisfait pas. J'ai pris sa réponse - le baratin savant - pour accord de principe pour l'orthographe. Je ne m'y ferai plus prendre.

J'ajouterai à ce qui précède de ta part, fort justement amené pourtant, que Dieu n'en est pas un, dans le secteur public.
Sauf pour s'en moquer. Les ouailles sous ses ordres ont un statut qui les en préserve des foudres. Autrement dit, Dieu est bien nu, même face à rigolo tant qu'il n'a pas tué père ou mère, et encore, car si seulement l'un des deux, cela se discute...

On n'est pas dans le privé à un entretien d'embauche avec Dieu ni à son lendemain face à un chef issu de sa cuisse, lequel aurait entre autres fonctions celle de ne pas garder la recrue si elle ne convient pas au poste ou ne lui convient pas.

Il est temps de revenir sur terre, sur la terre de la fonction publique, telle qu'elle est encore (ne pas venir se plaindre si en 2012 rebelote, passke de prof ou de Cpe recrutés par CE de facto pour les postes sérieux, on passera à intendant. C'est fou ! Le monde à l'envers. Parce qu'il aurait fallu commencer par l'intendant, avant de s'essayer aux profs et préfets des études ! ).

Notre inquiet à l'idée de sa prise de poste s'inquiète bien à tort.

S'il n'est pas inspiré par la solennité de l'instant ou l'aspect du Dieu local, simplement qu'il en dise et promette - je n'ose pas écrire "exige", la leçon ayant été faite - le moins possible, tout en ayant une cravate (ou un noeud pap) assortie convenablement au reste de l'habit. Le tout pour l'apparat, pompes, pompe et faste ayant, quoique puisse en penser l'affublé de la cravate et du poste, importance aux yeux de chacun, parents, élèves, employés, collègues, visiteurs impromptus...

Le localier de la dépêche du coin pourrait être là le jour de la rentrée.

Cela se passera très bien, le dieu du jour ayant d'autres pensées dans cette période que de mettre dans l'embarras l'intendant qu'il n'a pas davantage choisi que l'intendant son chef.

Bref .

inconnu from north a écrit:

Qu'en pensent les gestionnaires chevronnés (et même les autres) ?

Demande lui de te présenter le bahut, son travail, comment il/elle l'envisage. Un fois qu'il ou elle sera en confiance en t'ayant parlé de lui/elle demande lui :
- "Qu'attendez-vous de moi, concrètement ?"

Tu sauras sur quoi tu seras jugé. Du coup, pour le reste tu seras plutôt tranquille.

inconnu from north a écrit:

Bonjour,

Nouvellement nommé en septembre sur un poste de gestionnaire d'EPLE, mais possédant une expérience professionnelle dans ce domaine, je me pose des questions sur mon face à face de fin août avec mon futur principal. J'envisage en effet d'être un peu "rentre dedans" mais avec de la diplomatie pour lui faire comprendre que je ne suis ni son majordome ni l'esclave des profs. Concrètement, je voulais lui parler de :

-Mon autonomie dans le travail: je réclame une autonomie totale sur mon service (gestion des tos, du secrétariat, organisation générale) et sur mes heures (en faisant quand même mes 39h hebdos !,voir plus)

-Une mise au point concernant le champs d'intervention du principal adjoint: je veux expliquer que le principal adjoint n'est pas mon supérieur et qu'il n'a pas à mettre son nez dans l'intendance

-La place du gestionnaire dans l'équipe de direction: je suis cadre, membre à part entière de l'équipe de direction et j'entends être mis au courant de tout ce qui se passe dans l'établissement, projets pédagogiques compris (car pour moi le gestionnaire doit se piquer de pédagogie)

-La relation avec les profs: j'entends bien lui dire que si je dis non à un prof (en argumentant, quand même), j'espère bien que si ledit prof vient pleurer dans son bureau le principal ne va pas me décédibiliser en revenat à la charge avec le prof pour me dire d'exécuter ce qui a été demandé. Dans ce cas, je rentre en conflit avec le Principal.

-Mon rôle dans les CA: je tiens à êtrez celui qui présentera toutes les affaires financières, budget y compris. Ce n'est pas au principal à présenter le budget, pour moi.

-Enfin, lui expliquer pour conclure qu'il peut compter sur moi, que je ferais tourner la boutique quels que soient les aléas, mais j'attends du respect pour ma fonction et ma personne en retour.

Qu'en pensent les gestionnaires chevronnés (et même les autres) ? Suis je trop présomptueux ? En même temps, n'est-il pas normal de s'imposer dès le départ ?

Merci pour vos réponses (et pour le débat qui j'espère va s'ouvrir)

Bigre ! En tout cas, tu as fait une parfaite analyse de tous les problèmes relationnels CE / gestionnaire et pour une 1ère prise de poste en qualité de gestionnaire, je te félicite pour ta très grande lucidité ! Ceci dit, chaque CE a sa personnalité et mon conseil serait : d'abord observer puis voir la meilleure manière de s'y prendre avec lui. Il est vrai que dans nos fonctions, il est parfois difficile de se faire respecter, surtout si on a affaire à un CE très imbu de sa personne. Je partage ton analyse : respect et allégeance ne doivent pas signifier fayotage...Hélas, certains CE ne conçoivent les relations qu'avec le "léchage de pompes" qui leur serait prétendument dû....