Si vous avez des collègues ou un beau-frère qui ne supportent plus les élèves M. Chatel pense à eux ICI

Et si je voulais être prof à la place du prof qui ne veux plus être prof je serais perçu comment par les enseignants?

ty breiz a écrit:

Et si je voulais être prof à la place du prof qui ne veux plus être prof je serais perçu comment par les enseignants?

par chèque, carte bleue, espèces, bons vacances... Perçu avec un reçu.
Mais très bien, tu serais reçu. Il y a des parcours absolument étonnants chez les profs, minoritaires, mais pas rares-rares. Et qui en font des interlocuteurs très intéressants et pas que pour les élèves. Un petit passage par le privé n'est pas indispensable mais ajoute du goût. Bref, de ces gens qui ont connu une autre réalité que celle de la séquence camif-bac-mnef-Capes-mgen-casden sans interruption avant leur première classe.
Souvent à l'initiative de projets mais ils se font discrets en salle des profs et hélas en CA. Pas représentatifs et peu disposés à perdre du temps à faire de la plaigno-thérapie de groupe.

Bref .

Quelle honte... C'est un choix de passer tel concours plutot que tel autre au départ.
Et dire qu'après pour les lauréats concours on ne nous trouve rien de sympa comme poste... Et pour cause tout est pris avant !!!

Le passage est plus facile dans un sens que dans l'autre du fait de la nécessité d'avoir un master pour intégrer le corps des certifiés ou des agrégés, alors qu'il n'y a pas de contrainte de diplôme pour intégrer le corps des attachés.

Quand le détachement doit se produire d'un corps enseignant vers un autre corps enseignant, les conditions de diplôme sont assouplies (ex : un prof des écoles pourra être détaché dans le corps des profs certifiés avec une licence, un attaché devra justifier d'un master).

C'est regrettable car le niveau est similaire entre les catégories A "administratifs" et les catégories A "pédagogiques".

existe t-il une liste des postes à pourvoir à la rentrée 2011 par voie de détachement ?

Ils ne sont probablement pas connus.
Les affectations de personnels détachés sont souvent faites après le mouvement normal (pour la fonction publique d’État, et hors emplois fonctionnels).

J'ai actuellement au sein de mon intendance , un personnel enseignant en reconversion, qui est donc très intéressé par ce nouveau processus pour devenir attaché sans concours.
Après 10 jours d'appels téléphoniques intensifs auprès du rectorat pour en savoir plus, il s'avère que ce texte a été balancé par le ministère sans communication, et le rectorat est très ennuyé car il n'a aucun poste d'attaché à proposer dans le cadre de cette reconversion.

Encore une fois la montagne vient d'accoucher d'une souris.......

Rassurez-vous donc , chers collègues, ça n'est pas encore à la rentrée prochaine que les profs vont devenir gestionnaires !!

chadra a écrit:

Rassurez-vous donc , chers collègues, ça n'est pas encore à la rentrée prochaine que les profs vont devenir gestionnaires !!

La rentrée prochaine, non, mais la rentrée suivante, il y en aura un de plus

Stoïk a écrit:

Le passage est plus facile dans un sens que dans l'autre du fait de la nécessité d'avoir un master pour intégrer le corps des certifiés ou des agrégés, alors qu'il n'y a pas de contrainte de diplôme pour intégrer le corps des attachés.

Quand le détachement doit se produire d'un corps enseignant vers un autre corps enseignant, les conditions de diplôme sont assouplies (ex : un prof des écoles pourra être détaché dans le corps des profs certifiés avec une licence, un attaché devra justifier d'un master).

C'est regrettable car le niveau est similaire entre les catégories A "administratifs" et les catégories A "pédagogiques".

Qui peut le plus peut le moins Avec les LA, il n'y a même pas de diplôme à avoir pour devenir attaché
Constaté il y a quelques années. Un peu moins vrai aujourd'hui.

youpi a écrit:

Qui peut le plus peut le moins Avec les LA, il n'y a même pas de diplôme à avoir pour devenir attaché
Constaté il y a quelques années. Un peu moins vrai aujourd'hui.

Des saenes sans diplôme ? jamais vu en plus de vingt ans de carrière (mais surdiplômés pour leur grade, si).
Des adaenes bardés de diplômes mais empotés sur le terrain, j'en ai rencontré (même qu'ils appelaient au secours leur collègue GM saenes)...
Et si on arrêtait de généraliser.

Je suis attaché et mon seul diplôme, c'est le bac...
Je ne suis pas sûr que les diplômes soient souvent autre chose que la récompense de la bonne compréhension et adaptation au système scolaire et universitaire...

Bakriesk a écrit:

Je ne suis pas sûr que les diplômes soient souvent autre chose que la récompense de la bonne compréhension et adaptation au système scolaire et universitaire...

Winnie a écrit:

Bakriesk a écrit:

Je ne suis pas sûr que les diplômes soient souvent autre chose que la récompense de la bonne compréhension et adaptation au système scolaire et universitaire...

Un invité aurait écrit ça, franchement, j'aurais sorti un exemplaire de mes images soigneusement conservées tels "Diplôme du gros beauf" ou "Prix national du populisme". Mais bon là, je ne peux pas, il s'agit de collègues que j'apprécie.

Au reste, il est drôle de constater que nous sommes payés, tous ici, pour permettre chacun à sa manière aux élèves d'obtenir, entre autres, ces fameux diplômes qui ne signifient rien.

Bakriesk a écrit:

Je suis attaché et mon seul diplôme, c'est le bac...
Je ne suis pas sûr que les diplômes soient souvent autre chose que la récompense de la bonne compréhension et adaptation au système scolaire et universitaire...

Il y a des tas d'enseignants dans le même cas, surtout en Lycée Pro; les profs des écoles avant 1991 n'avait souvent même pas le bac et certains sont aujourd'hui proviseurs de 4 ex, sans autres diplôme que le brevet des collèges. Celà ne change rien à leurs compétences. Chez nous, je connais des administrateurs et des CASU qui n'ont rien comme diplôme.

Grincheux a écrit:

Un invité aurait écrit ça, franchement, j'aurais sorti un exemplaire de mes images soigneusement conservées tels "Diplôme du gros beauf" ou "Prix national du populisme". Mais bon là, je ne peux pas, il s'agit de collègues que j'apprécie.

Au reste, il est drôle de constater que nous sommes payés, tous ici, pour permettre chacun à sa manière aux élèves d'obtenir, entre autres, ces fameux diplômes qui ne signifient rien.

Même si on n'est pas forcé d'aimer ce qu'on vend, il n'est pas interdit d'éviter le lieu commun poujadiste du diplômé empoté sauvé par le brave grognard qui s'est fait à la force du poignet et a gravi les échelons avec ses dents. On trouvera toujours des exemples édifiants pour affirmer une chose et son contraire, on trouvera moins de gens pour dire que leurs enfants arrêteront leurs études à 16 ans pour s'insérer plus vite dans un monde du travail qui saura leur permettre de progresser à hauteur de leurs capacités et de leur brevet des collèges (DNB si ça n'a pas encore changé).


Edit: Un x qui traînait

patrick 85 a écrit:

les profs des écoles avant 1991 n'avait souvent même pas le bac

Ben si, ils le passaient à l'école normale.

Le Forgeron a écrit:

patrick 85 a écrit:

les profs des écoles avant 1991 n'avait souvent même pas le bac

Ben si, ils le passaient à l'école normale.

Mais l'échec au bac était possible et ne les écartait pas de la carrière d'instituteur.

Il y a des diplômés très compétents, il y a des bêtes à concours infoutues de tenir la route en situation de travail, parmi les OEA ou cat. D devenus cat. A il y a les très capables, et il y a les autres. Une quiche, c'est une quiche, bac-4 ou bac+4.
Les réactions nourries du milieu enseignant et de la blogosphère suite aux déclarations de M. Fernand Siré* prouvent que nous sommes conscients que notre système universitaire ne mène pas directement au marché du travail, certes, mais rappellent aussi que ce n'est pas son but. Le manque de formation professionnelle est à dénoncer. Dans le privé, l'adaptation est souvent faite à l'interne, mais pour nous une telle formation est réduite à peau de chagrin. C'est surtout là que le bât blesse, concours ou détachement ou LA, diplôme ou pas.

* M. Siré explique qu'on "perpétue des classes dans le seul intérêt de professeurs dont le souci est uniquement de protéger leur emploi" et voudrait "rationaliser les dépenses en supprimant toutes les filières qui ne conduisent à rien – par exemple psychologie, sociologie ou encore géologie à l’université" (cf. compte-rendu de la commission des affaires sociales à l'assemblée nationale du 16 mars 2011, ici)

D'accord avec Grincheux et LMDV.

Faut pas trop cracher dans la soupe.

Il est certain qu'il y a d'autres manières de (bien) progresser que la formation universitaire, mais il est peu honnête de laisser entendre que les études supérieures n'apportent rien.

Si tel était le cas, nous travaillerions pour un système totalement inutile et les milliards d'euros consacrés annuellement à l'éducation (qui incluent évidemment nos rémunérations ) pourraient être plus utilement utilisés ailleurs.