Entre 1950 et la fin des années soixante dix, l'urbanisation a été très rapide, pour prendre en compte à la fois l'exode rural, l'arrivée des
rapatriés d'Algérie et de la main d'oeuvre immigrée, dans un contexte général de forte croissance économique et démographique.
Ces cités, bien équipées et modernes au départ, se sont transformées rapidement en des
lieux de relégation, où la fragilité se concentre. Après des plans successifs, le « Plan Borloo » de 2003 marque une volonté de transformer
l'aspect physique des quartiers, par la reconstruction des logements et des équipements publics, et la mise en place d'aménagements extérieurs de qualité. Ce plan se traduit aujourd'hui par 390 projets mobilisant 11,5 milliards d'euros de subventions de l'Agence nationale de
rénovation urbaine (ANRU), pour un ensemble de 485 quartiers regroupant 3,3 millions d'habitants. De très nombreux jeunes vivent aujourd'hui
dans ces quartiers fragiles où logent beaucoup de familles nombreuses.
Quel avenir pour nos jeunes adolescents dans un scénario au fil de l'eau ? Quelles sont les évolutions possibles des facteurs qui déterminent
leur avenir ? C'est le thème de cette étude prospective, qui couvre à la fois le temps scolaire, c'est-à-dire le collège pour cette tranche
d'âge, et le temps non scolaire, dans la famille ou le quartier.
lien rapport du Sénat
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"Mad Max en Père-la-Vertu, on aura tout vu !!!" (Tavi Lou Pastou, 10 avril 2013)
"Comme pertinemment indiqué par mon vieux pote Mad Max (le lapin rouge, le 25 octobre 2021, mais comme dirait Obélix, je ne suis pas vieux !)