Comment réagir face aux exigences d'un agent comptable ?

Aleph a écrit:

Le rejet c'est du boulot et du papier pour le comptable et pour le GM.

Comme le paiement des factures... Soyons économes et respectueux de l'environnement: Arrêtons de payer !

Winnie a écrit:

Pour le rejet, faut voir. A 12 ER, on ne s'amuse pas à mettre de côté. Alors sans plus de précisions, je ne me permets pas de dire qu'il n'aurait pas fallu rejeter.

Remarque judicieuse; quand les regroupements comptables seront bientôt constitués et leurs règles de fonctionnement mises en place, les rejets deviendront bien plus courants, et ce sera normal: pas de temps à perdre ni de risque d'embrouille ultérieure.

Winnie a écrit:

Pour le rejet, faut voir. A 12 ER, on ne s'amuse pas à mettre de côté. Alors sans plus de précisions, je ne me permets pas de dire qu'il n'aurait pas fallu rejeter.

Tu es bien obligé de mettre le rejet de côté en attendant que le gestionnaire vienne le reprendre.

Pareil que Winnie.
Et un rejet, c'est un courrier à l'ER avec les pièces concernées.

Aleph a écrit:

Winnie a écrit:

Pour le rejet, faut voir. A 12 ER, on ne s'amuse pas à mettre de côté. Alors sans plus de précisions, je ne me permets pas de dire qu'il n'aurait pas fallu rejeter.

Tu es bien obligé de mettre le rejet de côté en attendant que le gestionnaire vienne le reprendre.

Le rejet permet de limiter le délai global de paiement sur toutes les autres factures du mandat.

solution alternative au rejet" sauvage" , bien qu'un peu infantilisante .



Dépôt de la liquidation par le gm à l'ac pour examen
vérification par l'ac de la liquidation ( présence du bon rib , contrat , bonne imputation , epcp non dépassé ectttt)

L'idéal est que l'examen préalable; puisse se faire des le dépôt de la liquidation , d'où l'importance de fixer des heures et jours fixes de rencontre entre le gm et l'ac.

Même avec six établissements rattachés c'est faisable ( une liquidation ca se vérifie à deux en 30 mm ) .

Ensuite l'ac fait ses observations au gm , par exemple demander une autre imputation , oui lui fait remarquer que le rib sur la facture n'est pas celui qui figure dans gfc .

Le gm "normal" va prendre bonne note , repartir avec sa liquidation sous le bras , faire les changements demandés , puis un mandat , et dépôt chez l'ac ensuite pas de risques de rejets.

Sauf si l'ac est persuadé qu'il est devenu le ministre des finances du Congo ( kinshasha ) et qu'il peut se permettre de demander n'importe quoi ( le récapitulatif de la facture détaillé du téléphone au D par exemple ).

Dans ce dernier cas une seule attitude , on fait le dos rond et on attend le mouvement .

riel a écrit:

solution alternative au rejet" sauvage" , bien qu'un peu infantilisante .

Ce n'est rien de le dire...

Après, les collègues vont se plaindre que les gestionnaires sont mal considérés et/ou pas reconnus...

@ Riel :

ça ne relève pas le niveau des gestionnaires ta solution !
j'arrête car je perds ma bonne humeur

La solution du contrôle commun, ça va bien une fois ou deux avec un gestionnaire débutant après les limites sont vites atteintes et des rendez-vous d'1/2 heure pour chaque mandat avec chaque ER, c'est rapidement ingérable.

Quant au récapitulatif des communications, il n'y a rien d'anormal à l'exiger pour 2 raisons. D'une part, c'est une pièce numérotée de la facture et son absence fait qu'elle est incomplète, d'autre part et comme ça a été dit, le comptable doit pouvoir effectuer ses contrôles et cette pièce est la seule permettant un vrai contrôle. D'ailleurs, il devrait trouver un document couvert de marques et de fluo correspondant aux vérifications déjà effectuées par le gestionnaire.

riel a écrit:

( une liquidation ca se vérifie à deux en 30 mm ) .

Une heure de travail ! Juste pour un pré-contrôle qui n'excipera pas le comptable d'une prise en charge soignée ! Plus le temps de trajet du gestionnaire qui se déplace pour ça !

Il semble que le comptable dont nous parlons a besoin d'une petite couche de RGPP dans son service, parce que autant je suis pas un méchant égoïste qui refuse d'avoir moins que les collègues, autant ça me fout en l'air de savoir qu'il y a, loin de l'A104, un sacré paquet d'intendances avec deux fois plus de personnel par élève que j'en ai dans ma baraque.

LE REJET EST NORMAL ET SAIN.

Voilà, je le dis, redis : le rejet est une procédure normale signe de bonne gestion. Il n'est pas inutile de préciser que pour les auditeurs une compta sans rejet est plus "suspecte" qu'une compta avec une dizaine de rejets annuels. Je redis également qu'il m'arrive de me rejeter mes propres mandats lorsque je décéle une erreur lors du dernier contrôle (bon, ça surprend l'ordo au début mais aprés il comprend bien la logique).
Arrêtons l'amateurisme et le bricolage : soyons pro pour changer. Expliquons aux gestionnaires qu'un rejet n'est pas la sanction d'une faute et qu'il n'y a pas lieu à le prendre mal.

Pour ce qui est des exigences excessives du comptable, la solution est également simple : la connaissance des textes et le respect de la séparation ordo-gestionnaire / comptable. Le décret de 2007 et son instruction sont clairs, précis. Un ordo peut redouter d'être réquisitionné si il n'est pas sur de lui ; mais un comptable réquisitionné parce qu'il à joué au c.n en outrepassant ses prérogatives a lui aussi beaucoup à perdre et devrait réfléchir.

J-M a écrit:

Se coucher face à ses exigences. Par contre, revenir petit à petit sur ton interprétation et ta position en préparant à l'avance le coup. Dialoguer, et passer les opérations comme tu le sens, une fois que tu sauras qu'il n'y aura pas de rejet.

N@n@rd a écrit:

Pour ce qui est des exigences excessives du comptable, la solution est également simple : la connaissance des textes

Depuis le début de ce fil, ce que j'en pense est résumé par les deux phrases ci-dessus.

Il en est des exigences d'un AC comme des exigences de n'importe quel autre supérieur hiérarchique (*) : si l'on n'est pas d'accord, on a le droit d'être plus courageux que son chef (*), mais à la condition expresse de mieux connaître les textes que lui, et de le lui prouver (avec toute la diplomatie et la subtilité requises).

Si on ne maîtrise pas parfaitement les textes – et mieux que le chef exigeant – ou si le chef persiste à faire la sourde oreille et qu'il n'y a aucun recours au-dessus de lui, il faut se coucher. Persévérer dans une impasse, c'est simplement de la khonnerie.

(*) à prendre ici au sens large : pas seulement le supérieur hiérarchique stricto sensu, mais aussi tout détenteur d'un pouvoir bloquant sur notre travail.

Certes Nanard a raison: un rejet est normal et n'a rien d'infâmant. On peut même penser que l'absence de rejet peut aussi être signe d'un certain relâchement qui, à terme, peut déboucher sur des enquiquinements plus grave.

Mais ça va aussi dans l'autre sens: trop de rejets, c'est aussi le signe que ça ne va pas bien (et, peut-être, pour de forts légitimes raisons: débuts dans la fonction, ordonnateur cata(-strophique, -clysmique, etc...).
Même si comme dit précédemment, avec les nouvelles agences-comptables à 6 bahuts minimum et plus, la nouvelle organisation à mettre en place aura pour première conséquence une augmentation logique des rejets de l'AC.