Dans les cahiers détachables du n° 33 de la revcue "objectif établissement" on peut lire: "depuis 2006 un établissement qui réduit ses consommations d'énergie se voit octroyer une prime représentant 50% de l'économie réalisée".
Il est vrai qu'auparavant 100% de l'économie réalisée était laissé à l'établissement.

Quand aux formations réalisées les conseils ont été délivrés par EDF GDF et, in fine, dans la réalité le vendeur renacle plutôt à vendre moins.

En Rhône-Alpes j'entends certains gestionnaires dire qu'il ne sert plus à rien de s'opposer aux usagers car les différents mécanismes mis en place par la Région conduisent à sanctionner les économies réalisées en ajustant le montant de la dotation n+1 sur le montant des dépenses n et en défalquant en plus 50% des économies réalisées (conclusion:pour être sur d'avoir une bonne dotation en n+1 il faut dépenser en n, les dépenses d'aujourd'hui constituant les ressources de demain).

C'est dommage mais c'est aussi le résultat d'une communication particulière de la Région qui:
- 1 n'ecoute pas les EPLE et ne prend pas en compte les situations particulières
- 2 prend les lycées pour des bennets d'abord avec sa prime ensuite en appliquant le principe suivant "je suis le plus malin donc j'ai raison donc tu as tort donc pas de temps à perdre à écouter tes fariboles.

Alors c'est bien moins dit que la revue mais c'est bien plus proche de la réalité.

robin des bois a écrit:

Dans les cahiers détachables du n° 33 de la revcue "objectif établissement" on peut lire: "depuis 2006 un établissement qui réduit ses consommations d'énergie se voit octroyer une prime représentant 50% de l'économie réalisée".
Il est vrai qu'auparavant 100% de l'économie réalisée était laissé à l'établissement.

Ne serait-ce pas le principe de l'intéressement dans le cadre des contrats P1 :

- Une cible est déterminée selon un calcul savant (degrés jour, coût de l'énergie, etc). En cas de dépassement de cible, l'excédent est à la charge de l'exploitant. Si la cible n'est pas atteinte, le gain est partagé entre l'eple et l'exploitant (50 % chacun). Du moins c'est ce type de contrat que j'ai avec mon exploitant

@Ed : le chauffagiste qui est intéressé aux économies d'énergie bénéficie d'un bonus (en plus de son contrat) = à 50 % des économies réalisées. Tandis que l'EPLE qui est "intéressé" , lui, voit sa subvention de fonctionnement des exercices suivants diminuer définitivement de 50 % du montant des économies qu'il a réalisées (alors que précedemment il en conservait l'intégralité). je suis pas sur que cela soit très motivant : clairement , j'ai plutot intérêt à conserver un montant de dépenses aussi constant que possible.
à une époque , quand elle est sortie,la Honda 750 four m'a fait rêver !

Se faire prendre 50% des sommes économisées, ce n'est pas motivant mais ça relève d'une certaine logique et si l'économie perdure, l'établissement se retrouve réellement avec 50% de l'économie pour faire ce qu'il veut.

Ici, le principe c'est de prendre 100% de l'économie réalisée et en plus de le faire pas anticipation puisque la subvention de fonctionnement devrait être ajustée aux dépenses pour ne faire que des résultats nuls. Inutile de dire que la proposition n'est pas appréciée et qu'elle n'encourage pas à se décarcasser pour faire des économies.

deux explications empiriques :

les décideurs des collectivités, suivent sur ces idées farfelues les
administratifs en charge des dossiers, qui eux même :

- consultent avec les décideurs un certain site parlant d'EPLE, de
collectivités, de territoires et d'éducation nationale mais vue par la lorgnette des
collectivités qui nous hérissent le poil avec cette capacité à lire les
textes dans le sens qui les arrangent.
Administratifs qui ne prennent pas le risque de
contredire la main qui les nourrit...

- viennent de l'Educ (ouah, respect tu es forcément compétent en EPLE si
tu viens de l'EPLE!) et s'ils en sont partis, c'est souvent pour des
raisons d'adaptation et de compréhension des enjeux...des AASU CASU
défroqués à la Eric Besson parfois...

Conclusion :
Faire tendre les gestionnaires à dépenser sans compter pour ne pas
perdre de crédits...voilà un paradoxe et un glissement de paradigme
qu'on aurait pas attendu de la décentralisation!!!

Jericho a écrit:

Faire tendre les gestionnaires à dépenser sans compter pour ne pas
perdre de crédits...voilà un paradoxe et un glissement de paradigme
qu'on aurait pas attendu de la décentralisation!!!

dépensons, dépensons, de toutes façons n'est il pas vrai que nous irons tous au paradigme ?