Etant dans les délais pour passer le concours d'APAENES, je me demande si cela vaut le coup.? Je suis ADAENES, GM au 5è échelon , logée et bénéficie de 60 points de NBI ZEP. Or, si je passe APAENES (sous reserve d'avoir le concours) et si j'ai bien compris, je serai reclassée à l'indice égale ou immédiatement supérieur soitau 1er échelon ce qui me donne 2 points d'indice supplémentaire.

Ensuite, en terme de primes:
60 points nbi+ 1500e/an de PFR +avantage en nature en tant q'adaenes et 1800e/an en tant qu'APAENES.

Ou est l'erreur ?

Non, chère amie, il n'y a pas à tortiller. Ta question est essentiellement financière et, sur ce plan-là, passer le principalat vaut le coup. Ta carrière se déroulera plus vite et plus avantageusement.

De plus, le gain indiciaire suite à ton reclassement en APAENES à l'échelon immédiatement supérieur étant inférieur à celui résulant du saut d'ADAENES 5° echelon à 6° echelon ton ancienneté dans l'échelon sera conservé dans la limite d'un échelon.

Tu sera donc reclassé directement au deuxième échelon .

+ réaliser que APAENES = poste de gestionnaire comptable = primes d'AC en fonction du nb d'établissement rattaché... sur le plan financier mais question boulot et responsabilité + qualité de vie c'est une autre paire de manches

vero62 a écrit:

+ réaliser que APAENES = poste de gestionnaire comptable = primes d'AC en fonction du nb d'établissement rattaché... sur le plan financier mais question boulot et responsabilité + qualité de vie c'est une autre paire de manches

Je connais des APAENES qui sont restés sur des postes de GM. Apparemment, ce n'est pas une obligation de changer de poste

Merci pour vos informations.

Bien entendu, il y les aspects du poste qui sont importants( astreinte, aspects transversaux en EPLE , responsabilité, autonomie , relation avec le CE, etc..). Justement, c'est aussi pour cela que je souhaite évoluer mais la perte financière risque d'être importante, ce qui n'est pas négligeable. C'est pourquoi j'essaie de la chiffrer avec les infos que j'ai.

vero62 a écrit:

Je connais des APAENES qui sont restés sur des postes de GM. Apparemment, ce n'est pas une obligation de changer de poste

Jusqu'en 2005 , un APAENES ne pouvait pas rester GM et était obligé d'accepter un poste de GC ou un poste administratif pour bénéficier du grade d'AP. Depuis 2006 ou 2007 (j'ai un doute sur l'année exacte du changement), aucune obligation de mutation et comme par ailleurs, il y a une diminution des postes comptables, il y a maintenent peu de risques de mutation voire aucun du point de vue règlementaire.

Juste un petit rappel au niveau des 1600/1800 € de prime liés à la PFR.
Certes on ne sait pas ce qu'il en sera exactement, et à mon avis il ne faut pas rêver, mais les textes indiquent que les 1600/1800 € correspondent au taux de base. Or il est prévu des variations pour les parts F et R allant de 0 à 6, ce qui au final peut faire des différences non négligeables entre APAENES et ADAENES.

milena a écrit:

Merci pour vos informations.

Bien entendu, il y les aspects du poste qui sont importants( astreinte, aspects transversaux en EPLE , responsabilité, autonomie , relation avec le CE, etc..). Justement, c'est aussi pour cela que je souhaite évoluer mais la perte financière risque d'être importante, ce qui n'est pas négligeable. C'est pourquoi j'essaie de la chiffrer avec les infos que j'ai.

En tant qu'ADAENES-GM, vous n'aviez pas ce genre d'aspect ? De quelle perte financière, parlez-vous ? Comme dit Pfff, je pense déjà qu'au niveau de la PFR, il y aura grande une différence entre ADAENES et APAENES (tout comme l'IFTS).

Personnellement, je conseille toujours aux collègues de passer les concours car c'est une facon de progresser plus vite sur le plan financier.

nat a écrit:

Jusqu'en 2005 , un APAENES ne pouvait pas rester GM et était obligé d'accepter un poste de GC ou un poste administratif pour bénéficier du grade d'AP. Depuis 2006 ou 2007 (j'ai un doute sur l'année exacte du changement), aucune obligation de mutation et comme par ailleurs, il y a une diminution des postes comptables, il y a maintenent peu de risques de mutation voire aucun du point de vue règlementaire.

Il vaut mieux ne pas prendre cette opinion pour un nouvel acquis gravé dans le marbre car, comme pour tout concours, l'impétrant reste soumis aux décisions de sa hiérarchie.
Réussir un concours de niveau national, c'est s'exposer à une affectation sur l'"ensemble du territoire. Certes, les choses ont changé notamment avec la diminution des AC et la réforme du statut des attachés, certes, les services chargés des affectations ne sont pas composés de robots stupides qui se contentent d'appuyer sur les touches de l'ordinateur "affectation". Il n'empêche, si le ministère a besoin d'un attaché principal à un certain endroit et qu'un attaché qui a réussi le concours vient d'un poste qui ne nécessite pas de compétences particulières, il pourra se faire affecter à un endroit qui ne lui plait pas plus que ça.
Après, la règle est connue : on accepte le poste ou on refuse le bénéfice du concours.

Je profite de ces remarques pour lancer une polémique susceptible de provoquer des réactions épidermiques. On a tous entendu parler de gens qui, justement après un concours ou après une mut' demandée, ont été affecté sur un poste peu attractif. On connait tous des exemples de gens dans ces situations qui ont fait des pieds et des mains pour ne pas conserver le poste. Et je pense qu'on a tous vu des rectorats céder face au chantage et recaser le pleurnicheur en se débrouillant pour pourvoir le poste à la va-comme-je-te-pousse.
Je voudrais animer un peu les débats en ce mois d'août en disant que les gens qui font ça et les rectorats qui capitulent font un tort énorme à l'administration scolaire, qu'ils donnent des exemples déplorables et qu'ils fragilisent un système où la transparence et l'égalité devraient régner.
En gros, je profite de ce message pour passer un coup de gueule et j'attends les remarques et réactions (et exemples vécus) des collègues.

[quote="LMDV"]

nat a écrit:

Je voudrais animer un peu les débats en ce mois d'août en disant que les gens qui font ça et les rectorats qui capitulent font un tort énorme à l'administration scolaire, qu'ils donnent des exemples déplorables et qu'ils fragilisent un système où la transparence et l'égalité devraient régner.
En gros, je profite de ce message pour passer un coup de gueule et j'attends les remarques et réactions (et exemples vécus) des collègues.

Tiens moi aussi je vais passer un coup de gueule contre les rectorats qui capitulent devant les CE qui veulent garder des contractuels sur des postes d'attachés alors que bon nombre de collègues lauréats ADAENES n'auront certainement pas de postes au 01 septembre.

Les mots "transparence et égalité" ne devraient même pas exister dans le vocabulaire rectoral quand chacun fait fait sa petite sauce à sa manière.

marie1 a écrit:

Tiens moi aussi je vais passer un coup de gueule contre les rectorats qui capitulent devant les CE qui veulent garder des contractuels sur des postes d'attachés alors que bon nombre de collègues lauréats ADAENES n'auront certainement pas de postes au 01 septembre.

Les mots "transparence et égalité" ne devraient même pas exister dans le vocabulaire rectoral quand chacun fait fait sa petite sauce à sa manière.

Il suffit d'avoir fréquenté titulaire qui titule l'air mais pas grand chose d'autre, et pas qu'un, pour avoir de l'attachement pour SON contractuel bien actuel qui par contre assure mieux que bien son job.
Le CE qui aura dans sa boutique, intouchables et perpétuels, quelques titulaires de mauvais niveaux cherchera à conserver sa perle contractuelle.
Avant d'aller chercher des poux dans les coiffes des CE, il faudrait aller dans les tignasses des GRH rectorales et nationales qui vous conservent au même endroit deux ou trois bras cassés ti-tu-laires.
Ce n'est que mon avis,
quoique peu favorable à bloquer le système,
partisan d'ouvrir au maximum les trajectoires de carrière, détachements et autres bidules ad hoc.
Mais les bonnes intentions officielles dans ce domaine se heurtent à la conservation comme dans le formol - c'est efficace le formol pour les fort mols - par les mêmes officiels, des dits mols, des incompétents, des de mauvaise foi, en somme, des qui ne compètent jamais à faire le job pour lequel ils sont payés.


P'tain, mais qu'est-ce cette habitude à l'apéro de passer par ici faire une petite lecture...
Je me ressers un deuxième verre.
Deux Marie, hein, Brizzard,



Bref

Il suffit d'avoir fréquenté titulaire qui titule l'air mais pas grand chose d'autre, et pas qu'un, pour avoir de l'attachement pour SON contractuel bien actuel qui par contre assure mieux que bien son job.
Le CE qui aura dans sa boutique, intouchables et perpétuels, quelques titulaires de mauvais niveaux cherchera à conserver sa perle contractuelle.
Avant d'aller chercher des poux dans les coiffes des CE, il faudrait aller dans les tignasses des GRH rectorales et nationales qui vous conservent au même endroit deux ou trois bras cassés ti-tu-laires.
Ce n'est que mon avis, quoique peu favorable à bloquer le système.


P'tain, mais qu'est-ce cette habitude à l'apéro de passer par ici faire une petite lecture...
Je me ressers un deuxième verre.


Bref[/quote]

Bien sur, je suis d'accord avec Bref concernant certains titulaires(moi j'appelle ça des brasseurs d'air )mais le pb, on met tout le monde dans le même panier.

Mes excuses à Marie pas Brizzard, j'ai enregistré des modifs à mon texte trop vite.... avant d'avoir lu sa contribution.

Bref

Il ne s'agit pas d'un concours mais d'un examen professionnel.

Aurillac a écrit:

Il ne s'agit pas d'un concours mais d'un examen professionnel.

C'est exact

Ceci dit, en quoi un examen avec à la clef un nombre de postes limités se distingue-t-il d'un concours, au juste ?

Je pense que la distinction vient surtout des conditions d'inscription aux épreuves.
- concours : ouvert à un public large. Exemple : Il fallait etre catégorie A (quel que soit le corps d'origine) pour passer CASU.

- examen professionnel : réservé aux membres du corps. Il faut être adaenes pour pouvoir passer apaenes.

De plus, les questions restent ciblées sur notre expérience et environnement professionnel et l'épreuve est exclusivement orale.

Toutefois, les questions semblent très pointues et concernées tous les domaines de notre grade ( et pas seulement notre activité), ce qui nécessite un vrai travail préalable type préparation à un concours.

LMDV a écrit:

Je profite de ces remarques pour lancer une polémique (...)
j'attends les remarques et réactions (et exemples vécus) des collègues.

Ma reaction, mon exemple proche de moi meme si je n'y etais plus : le mec qui a ete nomme apres moi sur mon premier poste, il a vraiment bien fait de le refuser apres 15 jours de harcelement telephonique et 3 semaines de "maladie", paske payer les gens a rien faire ca s'appelle un emploi fictif et il y en a qui ont eu des ennuis a cause de ca. Pis d'ailleurs apres ca le poste a ete transfome en SASU, et franchement c'est faire peu de cas de cette categorie, paske un SASU paye a rien faire c'est moins cher qu'un attache mais quand meme...