C'est pratiquement le seul legs du ministre Ndiaye : un petit bout de rémunération pour les élèves de lycée pro qui sont assidus à leurs PFMP. On a appris que ça ne transiterait pas par la caisse des EPLE, ce que je n'ai pas manqué de relever comme un Nième indice d'un désintérêt total pour notre métier, voire du projet de nous faire disparaître promptement.

En tout cas quand c'est pas nous qui le faisons, c'est réussi : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/30/en-lycee-professionnel-la-colere-et-l-incomprehension-des-eleves-face-aux-retards-de-paiement-des-stages_6230721_3224.html

J'ai des gamins franchement dans la déche qui comptaient sur ce pognon et qui sont vraiment mal. Le fonds social se substitue à l'ASP. C'est n'importe quoi niveau denier public.

L'intendant zonard a écrit:

En tout cas quand c'est pas nous qui le faisons, c'est réussi : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/30/en-lycee-professionnel-la-colere-et-l-incomprehension-des-eleves-face-aux-retards-de-paiement-des-stages_6230721_3224.html

D'accord à 200% !

Ceci dit, les collègues de l'enseignement pro se sont défoncés pour que tout soit ok avec ce que cela suppose comme investissement pour un résultat

L'IZ, il faut arrêter de prendre n'importe quel prétexte pour faire du triomphalisme mal venu.

Car autant on sait ce qui s'est passé en faisant transiter les rémunérations par l'ASP, autant on ne peut pas savoir ce qu'il en aurait été si le bouzin nous avait été confié. Ceci dit moi j'ai une petite idée : entre les problématiques applicatives, les textes qui ne seraient pas davantage parus en temps et en heure, la concomitance avec le déploiement d'Op@le ou les collègues qui auraient freiné des quatre fers, et pas forcément sans fondement soit dit en passant, je ne suis pas totalement certain que cela aurait été une franche réussite. Le problème n'est pas l'ASP, le problème est que le délai était franchement trop court pour mettre ce bouzin sur les rails. Et si on nous l'avait confié, je suis bien certain que on nous aurait mis l'échec sur le dos et que l'on ne se serait pas privé pour nous taxer d'incompétents.

Alors un peu de modestie ne serait pas superflu. D'autant que je ne pense pas me tromper pour affirmer que comme moi, tout un tas de collègues sont bien contents de ne pas avoir ces emmerdes en plus sur les bras, surtout quand celles-ci se seraient ajoutées au déploiement à marche forcée d'une application super performante et aboutie pour laquelle un accompagnement optimal au changement a été mis en oeuvre.

Attendez, bonnes gens, notre heure de gloire approche à grands pas 
Nous allons très bientôt avoir l'occasion de prouver notre savoir-faire avec la procédure dite "automatique" des demandes de bourses. J'ai hâte de scruter les cases cochées par les familles pour l'étude des droits.

En fait, dès que la famille aura rempli le volet 2 de sa fiche signalétique sur Educonnect, il y aura une étude de ses droits.
Le souci évident c'est que les familles qui ont le moins de souci intellectuel et qui sont donc les mieux à même de remplir cette deuxième partie, sont aussi celles qui n'ont pas de souci financier et donc pas droit aux bourses... A l'inverse, celles qui savent à peine lire leur nom sur la feuille...

Dupond&Dupont a écrit:

L'IZ, il faut arrêter de prendre n'importe quel prétexte pour faire du triomphalisme mal venu.

Car autant on sait ce qui s'est passé en faisant transiter les rémunérations par l'ASP, autant on ne peut pas savoir ce qu'il en aurait été si le bouzin nous avait été confié. Ceci dit moi j'ai une petite idée : entre les problématiques applicatives, les textes qui ne seraient pas davantage parus en temps et en heure, la concomitance avec le déploiement d'Op@le ou les collègues qui auraient freiné des quatre fers, et pas forcément sans fondement soit dit en passant, je ne suis pas totalement certain que cela aurait été une franche réussite. Le problème n'est pas l'ASP, le problème est que le délai était franchement trop court pour mettre ce bouzin sur les rails. Et si on nous l'avait confié, je suis bien certain que on nous aurait mis l'échec sur le dos et que l'on ne se serait pas privé pour nous taxer d'incompétents.

Alors un peu de modestie ne serait pas superflu. D'autant que je ne pense pas me tromper pour affirmer que comme moi, tout un tas de collègues sont bien contents de ne pas avoir ces emmerdes en plus sur les bras, surtout quand celles-ci se seraient ajoutées au déploiement à marche forcée d'une application super performante et aboutie pour laquelle un accompagnement optimal au changement a été mis en oeuvre.

Vous a-t-on parlé d'Infinoé dans le sup'?

Très clairement pas si évident que les AC et ordo ( car la part ordo est importante) auraient été d'une extrême efficacité dans cette affaire. Le diagnostic a été posé par le collègue , entre les AC réticents voire rétifs au regard des textes flous, ou bien la pièce qui ne convient pas etc. et que l'ordo ne peut pas fournir pour x ou y raison je voyais déjà le bousin innommable qui nous serait retombé dessus. La défaillance serait bien évidemment la nôtre et nous aurions eu pléthore de familles sur le dos ( quelle joie !) .

Comme souvent je déplore la mise en œuvre de politique sans la prise en compte des problématiques de terrain. Cela demande de prendre du temps et de rentrer dans les détails mais en ces temps de comm' cela exige surtout de dire que l'on fait puis le reste (l'intendance suivra! )... C'est un mauvais calcul car cela a pour effet contraire de déjuger la politique par les citoyens concernés. Tout ceci a été mis en évidence depuis la covid notamment, ou les citoyens ont pu constater un décalage entre les dires et les faits ( protocoles et diverses applications sur le terrain, absence de masques etc.)

Pour ma part, j'ai eu à traiter la démentielle "bourse régionale COVID", seul et dans l'urgence, dans un dispositif à la légalité carrément douteuse, en gérant des élèves ayant changé d'établissement au pire moment et j'en passe. N'empêche que les mômes ont eu leur argent, à la date annoncée. Dans les ER concernés aussi. Il n'y a que les post-bac, parmi lesquels il m'était impossible de savoir qui était boursier au CROUS et qui ne l'était pas (rien n'était prévu !), pour lesquels j'ai lâché l'affaire. Alors le petit machin des stages, ça ne m'aurait pas fait peur, vraiment pas. Quand il s'agit d'aider les élèves, j'ai toujours répondu présent, et je ne me suis jamais caché derrière ma terreur du juge du compte ou des imbécillités de ce genre.

Sincèrement, je suis bien contente de ne pas être la DD ni la RBDE rien que pour ne pas avoir à gérer ce foutoir. Les parents ne comprennent pas, nous-même, il a fallu jongler avec des désidératas de ouf pour justifier qu'un parent autorise son enfant mineur à toucher lui même le truc, alors que ce n'est pas le parent qui le demande mais clairement l'institution.

Ce n'est pas du tout un souci de juge aux comptes ou autre. C'est encore un truc mal ficelé à tous les niveaux. C'est tout. La course aux pièces, puis après la longue, très longue, très très longue attente que l'argent arrive... Waouh. Le cauchemar.