credits pedagogiques

Bonjour ,

question :

Puis je répondre à un enseignant qui pense que les crédits ouverts dans sa discipline sont en quelque sorte sa ""propriété"" et qu'il dispose de la totalité de ces  crédits ouverts comme il le désire  jusqu'a la fiin de l'exercice 2018?
que répondre en fait ? puis je lui rappeler que les crédits sont globalisés dans le cadre de la RCBC sauf erreur de ma part ?

Merci

gym a écrit:

Bonjour ,

question :

Puis je répondre à un enseignant qui pense que les crédits ouverts dans sa discipline sont en quelque sorte sa ""propriété"" et qu'il dispose de la totalité de ces  crédits ouverts comme il le désire  jusqu'a la fiin de l'exercice 2018?
que répondre en fait ? puis je lui rappeler que les crédits sont globalisés dans le cadre de la RCBC sauf erreur de ma part ?

Merci

Il faudrait déjà faire une ligne "0CREDITPEDA" plutôt que 15 lignes du genre 0MATHS, 0CHINOIS.... C'est ce qu'il est conseillé de faire d'ailleurs, sinon en effet, il ne va pas forcément de soi de savoir que les lignes sont fongibles etc

Je lui répondrais que c'est le chef d'EPLE ordonnateur et lui seul qui décide.
Mais surtout j'ai cessé depuis bien des années de saucissonner les crédits pédagogiques par matières, c'est une connerie et anti RCBC. Je budgétise en fonction du projet d'établissement (un domaine accès aux arts, langues et international, CPGE, culture générale, culture scientifique...).
J'affecte même ensuite chaque voyage ou sortie à son domaine ce qui me permet de rendre compte au CA des moyens mis en oeuvre pour chaque objectif du projet pédagogique.
Du coup plus un prof ne me les brise avec "ses" crédits, qui n'existent pas, mais on fonctionne en besoins et projets. 
De plus en faisant ça on passe pour un pro et on est "beau" au CA du COFI!
En attendant envoyez péter poliment le pénible.

V.M.B a écrit:

Je lui répondrais que c'est le chef d'EPLE ordonnateur et lui seul qui décide.
Mais surtout j'ai cessé depuis bien des années de saucissonner les crédits pédagogiques par matières, c'est une connerie et anti RCBC. Je budgétise en fonction du projet d'établissement (un domaine accès aux arts, langues et international, CPGE, culture générale, culture scientifique...).
J'affecte même ensuite chaque voyage ou sortie à son domaine ce qui me permet de rendre compte au CA des moyens mis en oeuvre pour chaque objectif du projet pédagogique.
Du coup plus un prof ne me les brise avec "ses" crédits, qui n'existent pas, mais on fonctionne en besoins et projets. 
De plus en faisant ça on passe pour un pro et on est "beau" au CA du COFI!
En attendant envoyez péter poliment le pénible.

il s'agit des crédits ouverts pour le CDI.

Les crédits du CDI sont aussi une dépense pédagogique.
Je ne vois pas trop où se situe le problème.
Que le ou la doc s'imagine que les crédits octroyés pour le CDI sont "sa" propriété, si ça lui chante, pourquoi pas ?
Mais ça ne changera rien au montant de son enveloppe prévisionnelle, ni aux règles de gestion mises en place par le GM.

Et de toute façon, comme le rappelle VMB, in fine c'est le CE ordonnateur qui décide.

Merci c'est clair !

Tu fais une DO et t'y enlèves la moitié de "ses" crédits, il comprendra vite que c'est l'ordo qui décide!

A Jax : tu dis au gestionnaire de faire une DO pour montrer à la documentaliste que c'est l'ordo qui décide ?

C'est bien beau de globaliser, encore faut-il que le C.E. soit d'accord. Certains préfèrent "faire comme on a toujours fait", et ainsi acheter la paix sociale à pas cher...

évidemment je provoque et c'est dans la mesure ou le CE partage le point de vue du gestionnaire... il est certain que si l'ordo n'est pas sur la même longueur d'onde que le gestionnaire, on va pas s'enquiquiner à essayer de convaincre qui que ce soit...

C'est notre rôle que d'expliquer au CE et de le convaincre que globaliser c'est déverrouiller le système et non le contraire.
Même dans un bahut où le passage de la RCBC n'a pas été l'occasion d'une vraie globalisation et avec un CE à l'ancienne qui ne souhaite pas spécialement avoir la révolution en salle des profs pour une histoire secondaire de crédits pédagogiques, on peut y arriver... aussi faut-il en être soi même convaincu !

Bolo45 a écrit:

C'est bien beau de globaliser, encore faut-il que le C.E. soit d'accord. Certains préfèrent "faire comme on a toujours fait", et ainsi acheter la paix sociale à pas cher...

Évidemment, on applique ce que veut le CE. Et on n'est pas plus royaliste que le roi.
En revanche, effectivement, on essaie de le convaincre et, en la matière, pour ce faire, les mots viennent aisément ! Économies, rationalisation, satisfaction de l'ensemble des besoins...

Le mien, c'est plutôt "Le Flambeur"!

La RCBC c'est une rationalisation des méthodes. Qu'est-ce qui est rationnel ? etc... On trolle ?

gym a écrit:

V.M.B a écrit:

Je lui répondrais que c'est le chef d'EPLE ordonnateur et lui seul qui décide.
Mais surtout j'ai cessé depuis bien des années de saucissonner les crédits pédagogiques par matières, c'est une connerie et anti RCBC. Je budgétise en fonction du projet d'établissement (un domaine accès aux arts, langues et international, CPGE, culture générale, culture scientifique...).
J'affecte même ensuite chaque voyage ou sortie à son domaine ce qui me permet de rendre compte au CA des moyens mis en oeuvre pour chaque objectif du projet pédagogique.
Du coup plus un prof ne me les brise avec "ses" crédits, qui n'existent pas, mais on fonctionne en besoins et projets. 
De plus en faisant ça on passe pour un pro et on est "beau" au CA du COFI!
En attendant envoyez péter poliment le pénible.

il s'agit des crédits ouverts pour le CDI.

Chez moi c'est en "culture générale", avec d'autres "matières" transversales comme les lettres, l'HG ou l'EPS (on a un projet d'établissement ad hoc). Mais on peut imaginer un domaine CDI ou autre.e

Bolo45 a écrit:

Le mien, c'est plutôt "Le Flambeur"!

C'est son droit, après tout... Il ne nous appartient pas de sauver nos EPLE si nos chefs font n'importe quoi. On conseille, une fois cela fait, on obéit.

Oui, chacun sa place, comme avec les AC. Je ne suis pas ordo. En général, j'arrive à me montrer persuasive mais si un jour je tombe sur un flambeur, je fais ce que je conseille par ailleurs : je laisse des traces écrites de mes conseils et observations puis je m'en lave les mains. Pas que j'en ai rien à fou..faire mais on ne peut pas être plus royaliste que le roi. On fait son taf et on conseille mais après on lâche l'affaire histoire aussi de ne pas y laisser sa santé.