retrait de permis cuisinier

Le cuisinier de l'établissement , le seul ,a eu un retrait de permis ,utilisant donc les transports en commun il me demande un aménagement d'horaire à savoir commencer le matin à 7H00 au lieu de 6H30. pour le matin j'ai dit oui . Il me demande également de terminer son service à 14H00 au lieu de 15H30 car il a un bus à 1400 et un autre à 17H30 et il ne veut pas attendre.

Ce qui me pose problème c'est qu'il a toujours revendiqué le fait de travailler 41H30 semaine, car il n'y arrivait pas et là tout d'un coup il n'y a plus de problème que feriez vous à ma place.

J'en parlerais à la CT.
Si le service n'est pas possible avec ce cuisinier, la CT doit le savoir et.... trouver une solution.

Ceci dit, s'il ne "veut" pas attendre, il avait qu'à pas perdre son permis.

ceci dit avec ses horaires aménagés il perd deux heures de travail par jour

en fonction de la durée de son retrait, cela risque de lui faire un sacré cumul à rattraper

sur le fonds moi je dirais non pour l'après-midi : en quittant à 14h je doute que la cuisine soit propre

après tout l'employeur( et les usagers du service public) n'a pas à subir les aléas de la vie des agents ; la CT doit être prévenue mais j'ai bien peur qu'elle ne botte en touche !

Dis-lui de s'acheter un scooter 50 cc, et un perfecto bien épais pour les jours de neige. Et rompez.

sur le principe, je suis plutôt d'accord avec BUBU ; il fallait qu'il réfléchisse un peu avant de griller des feux rouge ou de se la jouer à la Schumacher sur les routes de campagne. S'il ne l'a pas fait, avant, le fait d'attendre son bus jusqu'à 17h30 le fera méditer sur les conséquences de ses actes.

Ça c'est pour le principe. Maintenant, plus prosaïquement, mieux vaut un cuisinier aux horaires réduites qu'un cuisinier en arrêt maladie parce qu'il aura été pleurer sur l'épaule de son médecin.

De manière encore plus triviale, il est possible que ce soit la CT qui prenne le rôle de l'épaule compatissante et te demande d'aménager ses horaires.

Alors, bof...

Je suis tout à fait d'accord avec vous , c'est ce que je lui ai dit oui pour le matin pour l'APM ça demande réflexion. Je pense qu'il peut attendre jusqu'à 17H00 son bus il est jeune il n'a pas de charge de famille. Mais le CE souhaite qu'on lui aménage son horaire j'ai négocié jusqu'à la fin de la semaine en attendant de savoir quelle sera la sanction.

Le cuisinier me dit qu'il nous demande une faveur et qu'il pourrait tout aussi bien se mettre en maladie !!!!

et il va se mettre en maladie tout le temps durant lequel il n'a plus son permis ? Il me faut l'adresse de son médecin !

jenpeuplus a écrit:

Le cuisinier me dit qu'il nous demande une faveur et qu'il pourrait tout aussi bien se mettre en maladie !!!!

Alors qu'il s'y mette. La CT enverra un remplaçant.
Les menaces de se mettre en maladie ne doivent jamais être prises en compte ou les agents en prendront l'habitude.

jenpeuplus a écrit:

Mais le CE souhaite qu'on lui aménage son horaire j'ai négocié jusqu'à la fin de la semaine en attendant de savoir quelle sera la sanction.

Si le CE prend fait et cause pour le cuistot, la marge de manoeuvre du gestionnaire devient aussi étroite que le chas d'une aiguille.

BUBU a écrit:

Les menaces de se mettre en maladie ne doivent jamais être prises en compte

jenpeuplus a écrit:

Le cuisinier de l'établissement , le seul ,a eu un retrait de permis ,utilisant donc les transports en commun il me demande un aménagement d'horaire à savoir commencer le matin à 7H00 au lieu de 6H30. pour le matin j'ai dit oui . Il me demande également de terminer son service à 14H00 au lieu de 15H30 car il a un bus à 1400 et un autre à 17H30 et il ne veut pas attendre.

Ce qui me pose problème c'est qu'il a toujours revendiqué le fait de travailler 41H30 semaine, car il n'y arrivait pas et là tout d'un coup il n'y a plus de problème que feriez vous à ma place.

Il faut absolument accorder ce que demande ce brave homme. En tous cas, dès qu'il aura rempli sa demande de passage sur un temps partiel à 80% puisqu'il a démontré que son poste pouvait être assuré avec une quotité de travail inférieure à celle qu'il occupe. Son employeur devrait se réjouir de cette diminution de charges et lui accorder sans délai.