petits déjeuners agents

Bonjour

Les agents de mon nouvel établissement prennent leur petit déjeuner à la pause du matin avec des produits de la cuisine : lait, beurre, pin... Ils me disent que ça à toujours été ainsi !

 

Qu'en pensez-vous ? Dois-je tolérer cette pratique ? Dois-je faire payer symboliquement un petit-déjeuner ?

 

Merciii

ils ne se cassent pas trop les dents sur le pin........
plus sérieusement s'ils veulent prendre un petit déj ils ramènent ce qu'il faut sinon niet !!!

Pipotin a écrit:

Bonjour

Les agents de mon nouvel établissement prennent leur petit déjeuner à la pause du matin avec des produits de la cuisine : lait, beurre, pin... Ils me disent que ça à toujours été ainsi !



Qu'en pensez-vous ? Dois-je tolérer cette pratique ? Dois-je faire payer symboliquement un petit-déjeuner ?



Merciii

perso je ferais au moins payer l'arbre!

Sinon vous pouvez toujours fournir les tournedos Rossini au motif que ça fait 20 ans que ça dure!

C'est pas parce que l'on fait des khonneries depuis des dizaines d'années qu'il est interdit d'arreter!

Maintenant que ce sont les CT qui fixent les tarifs de restauration, tu devrai demander à la tienne quel est le tarif.

Après tout la CT est leur patron ...

Je ne vois pas ce qu'ils pourront dire.

On est tous d'accord : ce n'est pas normal et il faudrait y mettre fin. En théorie ça parait facile mais en pratique ce n'est pas aussi simple.
J'ai été confrontée exactement au même problème quand je suis arrivée dans mon précédent établissement : agents qui prenaient une pause de 45 mn au lieu de 20mn et consommaient un petit déjeuné prélevé en partie sur les produits de la cantine.
Quand j'ai voulu remettre tout ça à plat, je me suis heurtée à une réaction viscérale de la plupart des agents allant du mécontentement pour certains à l'agressivité pour d'autres. Pas facile, après, de gérer au quotidien une équipe quand il y a un conflit latent.
En plus, aucun soutien du CE qui considérait même que "ce n'était pas si grave que ça".
Attention aussi, car un agent m'avait fait remarqué (à juste titre) que les biscuits qui se trouvaient à côté de la machine à café de l'administration venaient des cuisines (comme je ne bois pas de café, je ne m'en étais pas rendue compte). Si on veut être juste, il faut l'être pour tous...
Comme tu arrives sur un nouveau poste je te conseillerais de prendre le temps avant d'interdire quelque chose qui est dans les habitudes depuis de longues années. Evite de "braquer" les agents d'emblée.
Pour ma part, n'ayant pas une âme de Zorro redresseur de torts envers et contre tous, j'ai tenu bon sur le temps de pause et j'ai "fermé les yeux" sur les produits consommés.
Je sais ce n'est pas bien, mais personne n'est parfait...

Franchement, s'il faut éviter de "braquer" les indélicats, je préfère changer de métier...

Adélie a écrit:

...Attention aussi, car un agent m'avait fait remarqué (à juste titre) que les biscuits qui se trouvaient à côté de la machine à café de l'administration venaient des cuisines (comme je ne bois pas de café, je ne m'en étais pas rendue compte). Si on veut être juste, il faut l'être pour tous...

Pour mettre fin à un dérapage, il faut commencer par être "clean" au niveau de la gestion et de la direction, sinon on n'est pas crédible et on n'a aucune chance de régler le problème.

Je préfère fermer les yeux sur 10 minutes de pause que tolérer du vol.

Nanie a écrit:

Je préfère fermer les yeux sur 10 minutes de pause que tolérer du vol.

Adélie a écrit:

Comme tu arrives sur un nouveau poste je te conseillerais de prendre le temps avant d'interdire quelque chose qui est dans les habitudes depuis de longues années. Evite de "braquer" les agents d'emblée.
Pour ma part, n'ayant pas une âme de Zorro redresseur de torts envers et contre tous, j'ai tenu bon sur le temps de pause et j'ai "fermé les yeux" sur les produits consommés.
Je sais ce n'est pas bien, mais personne n'est parfait...

Chère Adélie, je suis au regret de vous dire que je ne partage pas du tout votre point de vue .

Ayant déjà bientôt 10 000 messages à mon actif et presque 10 ans d'ancienneté ici - 2016 , c'est demain - j'ose à peine rabâcher ce que je pense de cette pratique comme de toutes les dérives auxquelles nous pouvons être confrontés lorsque nous arrivons dans un établissement .

Certes, certes, ce qui n'est pas le plus simple dans votre cas , c'est de convaincre un chef d'établissement sans doute sur place depuis des années et donc peu prompt à modifier les bonnes vieilles habitudes qu'il a lui même tacitement cautionnées .

Si personne n'est parfait, il n'en demeure pas moins que chacun est en droit d'exiger des autres dés lors qu'il saura lui même se positionner en professionnel rigoureux mais juste .
En résumé, la première des exigences commence par soi même .

La tâche est rude, mais elle est possible .Il faut pour la mener à bien que vous vous sentiez part constitutive d'une équipe et que vous et le chef d'établissement alliez dans le même sens .
A vous de le convaincre de l'intérêt et de la pertinence de votre démarche

Ensuite, beaucoup plus tard, vous constaterez que les leçons les plus bénéfiques que nous apprend ce métier sont celles issues des efforts menés pour résoudre les conflits et corriger les dérives .

Mais ça implique beaucoup de temps, et beaucoup d' énergie . Le tout étant de ne pas considérer la cause comme perdue d'avance .

Pour conclure, je reconnais qu'un gestionnaire débutant face à ce type de situation est en position nettement plus délicate qu'un collègue expérimenté .
La validité du constat est indéniable, mais est-ce là une raison pour fermer les yeux ou baisser les bras ? Je ne le pense pas .

je dirais donc que jamais je ne refuserais ponctuellement un bout de brot à un agent qui attrape les crocs un jour j à l'instant t, mais qu'il est hors de question d'instaurer le principe du petit dèj gratos aux frais des ceusses qui payent.

je connais des gestionnaires qui ne vont pas chercher trop loin quand il
s'agit du CE ... Mais alors quand c'est les agents, pas de cadeau.
Honnêtement,
je crois savoir que dans mon établissement, il utilisent pour leur
pause, du pain de la cantine (soit 6 petits-pains), l'eau, le sucre, qq
petits gâteaux et l'électricité. Très franchement, je ne vais pas me
battre pour aussi peu en sachant que l'équipe fonctionne bien et ne
prend des pauses trop longues.

le CE n'est pas exempt à amener son paquet de kawa et du susucre, comme tout un chacun à l'administration-intendance.

quant aux gâteaux on se les fabrique maison et on les amène.

si il y a un gros rab qui risque de passer à la poubelle (ce qui me hérisse au plus haut point) on peut envisager exceptionnellement le principe d'une mise à disposition équitable entre TOS et non TOS.

communard a écrit:

Très franchement, je ne vais pas me battre pour aussi peu.

Surtout que ça ne sort pas de ta poche, mais de celle des parents .
Mais finalement, quand l'équipe fonctionne bien, les enfants sont mieux servis et donc ça vaut le coup pour tout le monde.
Et moi, comme j'estime que je fonctionne pas trop mal, je vais de ce pas me servir dans le frigo du bahut.

Exactement le même réflexe que les banquiers, les PDG des multinationales et ceux qui nous gouvernent. "Comme on fonctionne bien, vous allez pas venir nous enquiquiner avec des frais de bouche !!"

Isaac Newton a écrit:

"Comme on fonctionne bien, vous allez pas venir nous enquiquiner avec des frais de bouche !!"

Voire, comme au FMI, avec des bouche-à-bouche pas frais.

Je veux bien entendre que cette chose n'est pas satisfaisante. De là à dire qu'il faut l'interdire et passer à la pause tous les jours pour vérifier, perso, je ne le ferais pas pour si peu. Je l'ai fait pour la gamelle dans un autre établissement mais pour ce qui doit être l'équivalent de moins d'1 € par jour pour une équipe d'agents, non merci.
Chaque poste a ses avantages. Certains, dans les bureaux, vont profiter du téléphone du travail ou de l'imprimante (voire plus) ; d'autres vont profiter de leur position de chef et le gestionnaire ne dira rien par facilité (et il n'aura pas tord).
Les agents de mon établissements sont, pour l'instant, très peu absentéistes, efficaces et toujours prêts à rendre dépanner. Quand je vois leur paie, je me dis que l'établissement peut leur laisser ce mini-avantage avant d'aller nettoyer la m.... dans les toilettes, l'urine des élèves dans les couloirs ou le vomi dans les salles de classe.
Enfin, si c'est l'argent des familles, c'est aussi l'argent des commensaux.

Tu devrais officialiser par une note de service: "Tant que vous serez peu absents et ferez le boulot pour lequel vous êtes payés, vous pourrez continuer à voler en toute impunité. Ceux qui désirent voler plus sont priés de faire des heures supplémentaires."

J'ai été confrontée à ça il y a longtemps. Les agents prenaient leur pause au self, après le petit déjeuner des internes et chacun se servait...

Le problème a été résolu autrement : aménagement d'un local inutilisé en "local pause agents". L'établissement a fourni la cafetière. C'était géographiquement éloigné du self mais pas de l'administration.

Ils n'ont pas osé passer devant les bureaux avec un plateau...

Résultat : officiellement, c'était leur apporter un vrai local pause, agréable. Donc présenté comme une amélioration de leurs conditions de travail pause. Et moi je n'ai pas eu besoin de jouer au gendarme

barbule a écrit:

Adélie a écrit:

Certes, certes, ce qui n'est pas le plus simple dans votre cas , c'est de convaincre un chef d'établissement sans doute sur place depuis des années et donc peu prompt à modifier les bonnes vieilles habitudes qu'il a lui même tacitement cautionnées .

.

Non justement, c'est le contraire. Les CE qui arrivaient dans ce collège étaient généralement à 2 ou 3 ans de la retraite et en général ils ne voulaient surtout pas de vagues.
Comme le dit communard, il s'agissait de quelques tranches de pain, de beurre, sucre, café ; ce qui ne les empêchait pas non plus d'amener à l'occasion leurs propres gâteaux.
Le CE consommant lui même le café acheté par le collège il était difficile pour moi, simple gestionnaire, de faire changer les choses. J'ai essayé : j'en ai parlé en réunion de direction, avec les agents... Mais au final je ne suis pas arrivée à faire changer les habitudes et la seule chose que j'ai récolté, c'est un fort mécontentement. Alors oui, j'ai laissé tombé car il y avait d'autres problèmes à résoudre qui me paraissaient plus importants.
Je veux bien croire que je n'ai peut-être pas fait preuve d'assez de fermeté sur ce problème ; mais aujourd'hui je travaille dans un lycée, je ne suis plus gestionnaire et j'ai au dessus de moi un CASU qui a beaucoup plus d'expérience que moi ; et bien je constate qu'ici aussi les agents consomment quelques denrées de la cantine. Pour avoir aussi été tutrice, j'ai pu m'apercevoir que cette "pratique" est assez rependue.
Je sais ce que vous allez dire : ce n'est pas parce que ça se fait ailleurs qu'il faut laisser faire. Je suis d'accord. Je tiens juste à souligner que parfois il est plus facile de dire les choses que de les appliquer sur le terrain.

V.M.B a écrit:

si il y a un gros rab qui risque de passer à la poubelle (ce qui me hérisse au plus haut point) on peut envisager exceptionnellement le principe d'une mise à disposition équitable entre TOS et non TOS.

Un exceptionnel qui peut aussi devenir un exceptionnel quotidien !!
Quant au gros rab, il peut facilement être monté en cuisine (je te cuisine un peu plus, sachant qu'il y aura ainsi du rab , CQFD)...

Saluton,
Le clivage s'intensifie et, permettez-moi ce néologisme, se "paroxise".
Loin de vouloir prendre parti, pour la convivialité ou contre le laxisme, j'ai envie de vous narrer une expérience vécue en 1985, dans mon premier poste, lorsque, jeune directeur de maison de retraite, j'ai souhaité mettre rapidement en pratique la rigueur républicaine et radicale.
Nous avions été sermonnés par nos tutelles lors de la petite formation de trois jours qui avait suivi notre succès au concours, notamment sur les pratiques illicites de gratification qui, selon eux, fleurissaient dans les établissements.
Dès la première réunion de service je rappelai donc à l'ensemble de l'équipe que les pourboires, dons en espèces ou en nature, étaient formellement interdits et, s'ils venaient à ma connaissance, seraient sanctionnés.
Je leur citais des cas, recensés dans d'autres établissements, de services indument monnayés en sus du prix d'hébergement, (manucure, maquillage, coiffure,..) ou de familles soudoyant par un petit billet pour que leur ancien(ne) bénéficie de telle ou telle faveur...
Dès la fin de la réunion, un chaise fut malicieusement, et à mon insu, placée dans le couloir près de la porte de mon bureau. Et, au fil des heures, les agents passaient y déposer : qui un bonbon, qui un gâteau, qui un échantillon d'eau de toilette, ou de savonnette, bref, tous ces petits présents à l'aide desquels les résidents manifestaient leur gratitude au personnel, ou, pour certains peut-être, leur espoir d'une attention supérieure.
J'ai compris la leçon et convoqué une nouvelle réunion de service au cours de laquelle j'ai accusé réception du message humoristique, fait mon mea-culpa pour mon manque de tact et de nuance.
Pourquoi vous racontès-je cela ? Parce que l'expérience m'a appris qu'il n'y avait souvent pas pire ayatollah qu'un nouveau converti, et que prendre des mesures, surtout draconiennes, requiert, justement, de ne pas perdre le sens de la mesure.

Belle leçon d'humilité ...

Effectivement, Adelie et Communard doivent se sentir bien seuls face à cette montée des pro-"la loi c'est la loi".

Je serais plutôt d'accord avec eux sur le principe, mais il est vrai qu'avant d'appliquer/de faire appliquer une règle, il faut bien réfléchir aux conséquences, peser le pour et le contre. Et la balance ne penche pas toujours du côté qu'on aurait souhaité. Malheureusement. Et là, c'est aussi l'expérience qui parle.

Adélie a écrit:

Je sais ce que vous allez dire : ce n'est pas parce que ça se fait ailleurs qu'il faut laisser faire. Je suis d'accord. Je tiens juste à souligner que parfois il est plus facile de dire les choses que de les appliquer sur le terrain.

parfois, oui .Je suis d'accord avec vous, Adélie
D'une manière générale, j'évite de répondre sur des sujets que je ne connais pas
Simplement, comme je suis modeste de nature, j'ai omis de vous préciser que mon intervention ne s'inscrivait pas dans un cadre théorique.
J'ai connu ce type de situations, et sans doute pire encore .Mais comme je vous l'ai dit dans mon message initial, je n'étais pas seule à mener ce combat .

Ceci dit, je répète, corriger les dérives n'est jamais simple, pour une multitude d'enchaînements de raisons ...C'est un challenge , très formateur sur le moyen et long terme .

D'aucuns se lancent, d'autres ferment les yeux.

Je ne juge personne

Alexandra-Eure a écrit:

Adelie et Communard doivent se sentir bien seuls face à cette montée des pro-"la loi c'est la loi".

Adélie a rencontré des personnes agressives quand elle a voulu mettre fin à certaines pratiques (c'est elle qui le dit). Elle a donc subi à un moment donné les conséquences des erreurs de management de son (ou ses) prédécesseur(s). Pourquoi rester dans l'erreur? Pour refiler le bébé à son successeur? Merci, c'est sympa.

Un agent ne peut-il pas travailler correctement sans magouille ou pillage des frigos? Si la réponse est oui, c'est faire injure à tous les agents.

Quand je suis arrivé dans mon établissement il y a 3 ans, les agents bouffaient à l'oeil, ils faisaient des pauses de vingt minutes toutes les heures, ils ne respectaient pas les horaires, ils fumaient dans les locaux et passaient pas mal de temps au téléphone portable. Je leur ai simplement dit que tout cela était terminé et que s'il y avait quelqu'un qui n'était pas d'accord, il fallait qu'il me l'écrive (car moi, je pouvais écrire ce que je disais) . J'attends toujours la première lettre et je peux dire que mon équipe fonctionne maintenant plutôt bien. Et le mieux, c'est que j'ai l'impression qu'ils m'apprécient.

Je suis d'accord. La situation était aussi particulièrement difficile dans mon établissement.
Le gestionnaire avant moi était en poste depuis plus de 10 ans et avait laissé couler la situation. je ne lui jette pas la pierre car je sais que dans l'équipe d'agents il y avait 4 ou 5 personnes particulièrement difficiles.
Moi aussi, j'avais des agents qui mangeaient au self sans payer leur repas, des permanences sur des petites vacances qui n'étaient jamais faites, des emplois du temps qui étaient très loin d'arriver au 1593 heures, des agents qui arrivaient systématiquement en retard...
Je suis restée 6 ans sur le poste et je suis quand même arrivée à changer plusieurs choses. J'ose espérer que j'ai laissé une situation moins difficile à celle qui m'a succédée.
Vérifier qu'un agent paye son repas c'est simple : il suffit de constater qu'il mange et de contrôler ensuite, sur le logiciel de restauration, s'il a bien passé son badge.
Mais contrôler que le pain et le beurre, éventuellement le fruit qu'il mange à la pause du petit déjeuner vient bien de chez lui et non des cuisines de l'établissement, me paraît plus délicat.
Donc, je n'ai jamais dit que j'ai fermé les yeux sur tous les abus découverts à mon arrivée, bien au contraire. Mon propos concernait seulement les quelques produits consommés au petit déjeuner pour répondre à la question posée par la collègue.

pour moi cela n'est pas normal

les pauses cafés ainsi que le petit déjeuner pris le mercredi matin sont assurées par un pôt commun dans lequel mettent ceux qui sont concernés

le sah n'est pas un self ou l'on se sert aux frais des parents !

non c'est pas normal

Alexandra-Eure a écrit:

Belle leçon d'humilité ...

Effectivement, Adelie et Communard doivent se sentir bien seuls face à cette montée des pro-"la loi c'est la loi".

Je serais plutôt d'accord avec eux sur le principe, mais il est vrai qu'avant d'appliquer/de faire appliquer une règle, il faut bien réfléchir aux conséquences, peser le pour et le contre. Et la balance ne penche pas toujours du côté qu'on aurait souhaité. Malheureusement. Et là, c'est aussi l'expérience qui parle.

Je te remercie de m'instruire sur ce point afin que je me couche un peu moins bête ce soir: Y a-t-il une liste précise de situations où "la loi, c'est un peu la loi", "la loi, c'est pas vraiment la loi", "la loi, c'est pas du tout ça" ou "la loi, c'est moi" ?

Merci.

Je comprends qu'il soit difficile de se mettre tout le monde à dos, difficile de jouer au méchant quand on ne l'est pas forcément. Je peux me tromper mais une part de la crédibilité du chef se joue là, une fois que la ligne de ce qui est accepté et de ce qui ne l'est pas a bougé, il sera très difficile voire impossible de revenir sur certaines dérives. Vous aurez droit à "mais oui, mais ceux-là, ils ont bien le droit de faire cela alors que c'est interdit et moi qui ne prend jamais de gâteau pourquoi est-ce que je ne pourrai pas emporter un bidon du super produit qui nettoie tout?" Comment répondre non, alors?

Je sais que ce sera difficile car je suis aussi sur le terrain.